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L'UE cherche de nouvelles pistes de sanctions contre Moscou, selon des sources
information fournie par Reuters 22/09/2022 à 17:15

Archives pitcure de drapeaux de l'Union européenne flottant devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles

Archives pitcure de drapeaux de l'Union européenne flottant devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles

par Gabriela Baczynska et John Chalmers

BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne veut trouver une solution pour plafonner le prix du pétrole russe, réduire les exportations de produits de haute technologie vers la Russie et cibler davantage de personnalités russes en réponse à l'aggravation du conflit en Ukraine, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

L'annonce mercredi matin par Vladimir Poutine d'une mobilisation partielle en Russie couplée à une rhétorique axée sur le recours à l'arme nucléaire a conduit les Vingt-Sept à chercher de nouvelles pistes pour sanctionner la Russie et l'entourage de la présidence.

Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lors d'une réunion d'urgence d'instaurer de nouvelles sanctions contre la Russie et le chef de file de la diplomatie du bloc, Josep Borrell, a évoqué des mesures "économiques et individuelles".

Ursula von der Leyen, la cheffe de l'exécutif européen, a quant à elle déclaré sur CNN que la nouvelle série de sanctions concernerait "de nouvelles restrictions sur les exportations de technologies civiles".

A Bruxelles, trois sources diplomatiques ont dit que les nouvelles sanctions seront concentrées autour d'un plafonnement des prix du pétrole russe qui correspondrait à celui qui a été décidé par le G7.

"Nous pensons également viser plus d'individus", a dit l'un des diplomates.

Alexeï Navalny, l'un des plus célèbres opposants de Vladimir Poutine, a dressé une liste de 6.676 personnalités qualifiées de "corrompus et bellicistes" et l'Union européenne pourrait piocher dedans pour choisir ses nouvelles cibles.

Elle vise déjà pas moins de 108 entités et 1.206 personnes et certains Européens souhaitent l'élargir aux proches de ceux qui sont déjà sanctionnés.

Les pays européens doivent par ailleurs se mettre d'accord sur la répression du contournement des sanctions au sein de l'Union.

Il leur faut aussi se prononcer sur le sort des ressortissants russes qui fuient la Russie pour échapper à la mobilisation partielle annoncée mercredi. Les trois Etats baltes ont d'ores et déjà prévenu qu’ils ne leur donneraient pas asile tandis que la Pologne et la Finlande ont durci les critères d'admission.

L'impact d'un plafonnement du prix du pétrole russe reste à ce stade assez incertain dans la mesure où un embargo sur les importations de pétrole russe est déjà en vigueur, même si quelques exceptions existent.

D'autres restrictions sur les exportations de produits de luxe sont sur la table et certains pays exigent un embargo sur les importations de diamants russes et la confiscation des actifs russes en Europe.

(Avec la contribution de Sabine Siebold, version française Nicolas Delame, édité par Sophie Louet)

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12 commentaires

  • 22 septembre 21:32

    Toutes données prises en compte la Russie est plus impactée que l'Occident qui s'adapte plus vite notamment sur l'énergie et c'est une bonne chose (voir études notamment de Yale et d'autres). C'est la Russie qui recule, moins l'Occident qui a bien plus de capacités d'innovation et de fonds. Cette guerre usera forcément plus la Russie, d'où l'inquiétude de Poutine qui agite le nucléaire, les dictateurs finissent par être rigides et commettent des erreurs


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