par Kate Abnett
BRUXELLES, 30 juin (Reuters) - La Commission européenne a déclaré mercredi qu’elle proposerait une réglementation visant à interdire progressivement les cages pour les animaux d’élevage, répondant ainsi à une initiative citoyenne en ce sens qui a récolté plus d’un million de signatures au sein de l'Union européenne.
Ce projet de texte, que l’institution soumettra en 2023 pour une entrée en vigueur prévue en 2027, vise notamment l'élevage de lapins, de poulettes, de cailles, de canards et d'oies.
"Les animaux sont des êtres sensibles et nous avons une responsabilité morale et sociétale de veiller à ce que les conditions d'élevage des animaux en tiennent compte", a déclaré dans un communiqué Stélla Kyriakídou, commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire.
L'UE aidera financièrement les agriculteurs à moderniser leurs installations afin de rendre celles-ci plus respectueuses du bien-être des animaux, ajoute Bruxelles, tandis que les pays du bloc pourront bénéficier d’une aide financière provenant des 800 milliards d’euros de son plan de relance post-COVID-19.
"On a l'impression d'assister à l'un de ces moments de l'histoire où le vent tourne. Le mouvement de défense des animaux a réussi à faire trembler la cage et à planter les graines d'une nouvelle ère," a déclaré Olga Kikou, responsable du groupe de campagne Compassion in World Farming EU, et l'une des personnes à l'origine de la pétition.
Cette proposition législative devra être approuvée par le Parlement européen et les 27 gouvernements du bloc et mise en place dans chacun des Etats membres.
Bruxelles prévoit également une révision plus large de la législation européenne concernant le bien-être animal.
(Reportage Kate Abnett, version française Olivier Cherfan, édité par Jean-Michel Bélot)
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