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PARIS, 23 juin (Reuters) - La France importe aujourd'hui des volumes moindres de gaz russe par rapport aux contrats qui sont calés, a déclaré jeudi la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
"On continue à importer (du gaz russe) en fonction de nos besoins et de nos stockages stratégiques", a-t-elle dit sur BFM Business. "Combien ? Ça dépend des jours, de ce que nous appelons, de ce que sont capables de livrer les tuyaux qui passent notamment par l'Allemagne et la Belgique."
"Nous continuons par ailleurs à appeler du gaz par nos terminaux méthaniers et par l'Espagne, qui exporte depuis ses terminaux méthaniers beaucoup de gaz naturel liquéfié, ce qui explique que nous sommes en avcance sur le remplissage de nos stockages stratégiques."
"Dans l'absolu", la France pourrait se passer du gaz russe, a encore estimé Agnès Pannier-Runacher, tout en soulignant les nombreuses conditions requises pour un tel scénario.
"Ça suppose que tous les méthaniers arrivent à l'heure (..), que ce qui passe par l'Espagne, l'Algérie, la Norvège fonctionne. Notre utilisation du gaz dépend aussi du temps qu'il fera à l'hiver prochain", a-t-elle souligné.
L'Allemagne a relevé jeudi le niveau de son plan d'urgence sur l'approvisionnement en gaz en raison d'une réduction des livraisons en provenance de Russie et de la flambée des prix.
(rédigé par Jean-Stéphane Brosse)
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