( AFP / ERIC PIERMONT )
Vitrine scintillante de la Bourse française, son indice phare, le CAC 40, voit sa composition révisée tous les trimestres par le comité scientifique de l'opérateur de marchés Euronext , qui met en lumière les plus grandes valeurs de la place.
Le mode d'emploi pour intégrer cet indice vedette implique un critère préalable: être une entreprise déjà cotée à Paris.
Ensuite, parmi ce panel de valeurs, Euronext procède à "deux classements", explique Fabrice Rahmouni, responsable des indices chez Euronext.
Le premier classement se fonde sur "la taille des entreprises selon leur capitalisation boursière flottante", soit la valeur des actions pouvant être échangées sur le marché.
Le second classement trie les entreprises en fonction des "volumes échangés au cours des 12 derniers mois", poursuit Fabrice Rahmouni.
Ainsi, le CAC 40 "n'a pas vocation à refléter l'économie française", ni ne suit de "considération sectorielle, l'indice ambitionne d'être une conséquence de la cote parisienne", ajoute-t-il.
Ce "travail de classement quantitatif est fait par Euronext, qui ensuite le transmet à un comité scientifique composé de personnes indépendantes", qui seront chargées des décisions à prendre, Euronext ne prenant pas voix au débat ni au vote auprès du comité, précise l'opérateur de marchés.
- "Travailler sereinement" -
Les membres du comité suivent "la plupart du temps les classements fournis, mais prennent en considération d'autres facteurs. Leur rôle est aussi de réfléchir à la complexité des marchés financiers", souligne le responsable des indices.
La liste des membres du comité scientifique d'Euronext est "publique pour les régulateurs", mais n'est pas révélée au public.
"L'idée est de les protéger, de les laisser travailler sereinement pour éviter de recevoir des sollicitations en amont des révisions de l'indice puisque les dates de l'exercice sont connues", signale Fabrice Rahmouni.
Les décisions n'en sont pas opaques pour autant, assure l'opérateur de marchés.
"Le CAC 40 compte beaucoup de règles et, neuf fois sur dix, les estimations des analystes sont complètement en ligne avec les décisions prises, ce qui montre bien que des règles précises sont suivies", conclut Fabrice Rahmouni.
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