(AOF) - Ford (-16,90% à 11,36 dollars) affiche la deuxième plus forte baisse du S&P500 à Wall Street après avoir publié des résultats décevants. Si le constructeur automobile américain affiche un chiffre d’affaires en hausse de 6% à 47,8 milliards de dollars pour le deuxième trimestre, supérieur au consensus de 44,02 milliards, le bénéfice par action ajusté ressort à 0,47 dollar, bien au-dessous du consensus de 0,68 dollar. Ford affirme dans son communiqué que sa rentabilité a été "affectée par une augmentation des réserves de garantie". Elles ont augmenté de 800 millions de dollars, précise JPMorgan.
Or l'analyste, les anticipait stables ou en baisse par rapport au premier trimestre.
L'Ebit ajusté ne dépasse pas 2,6 milliards contre 3,7 milliards attendus. Ford confirme cependant ses perspectives d'Ebit ajusté 2024, attendu entre 10 et 12 milliards de dollars, et relève parallèlement sa prévision de free cash flow à une fourchette de 7,5 à 8,5 milliards.
" Nous avons encore beaucoup de travail devant nous pour améliorer la qualité et réduire les coûts et la complexité, mais l'équipe est engagée et nous allons dans la bonne direction ", a déclaré le directeur financier John Lawler.
"Les efforts visant à améliorer la qualité des nouveaux produits commencent à porter leurs fruits", annonce Ford pour qui les lancements de produits et les données à trois mois (3MIS) sont des indicateurs avancés des futurs coûts de garantie, "les améliorations de qualité actuelles se reflétant généralement dans les résultats financiers ultérieurs".
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Un marché français en forme
Le marché automobile français a enregistré son dixième mois consécutif de croissance en octobre 2023 avec 152383 immatriculations de véhicules particuliers neufs (+22% sur un an). Il a progressé de 16,49 % sur les 10 premiers mois de 2023, avec 1,44 million d'immatriculations, quasiment autant qu'en 2022 (1,52 million) mais bien moins que le niveau de 2019 (2,2 millions). Toutefois les indicateurs prévisionnels ne sont pas bons car les nouvelles commandes se sont repliées de 13 % à fin septembre 2023. Le ralentissement des commandes s'expliquerait par l'inflation, la hausse des taux d'intérêt, et une gestion plus prudente de leur trésorerie par les entreprises (la moitié du marché). Si Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Opel, Jeep) reste le leader du marché français, avec une part de marché supérieure à 28%, le groupe Renault (Renault, Dacia, Alpine) a bénéficié de belles performances en octobre 2023, avec près de 31% de nouvelles immatriculations supplémentaires sur un an. Le groupe français représente 24,6 % du marché des voitures de particuliers.
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