(AOF) - AB Foods, maison-mère de Primark, s'adjuge 5,35% à 2 108 pence à la bourse londonienne. La multinationale britannique, qui possède également une importante activité d'épicerie ( thé Twinings, les céréales Jordans et les boissons Ovomaltine), a relevé ce mardi ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année, pour la deuxième fois en quatre mois. Son bénéfice d'exploitation ajusté pour l'exercice 2023 devrait désormais être "modérément supérieur" aux 1,44 milliard de livres sterling de l'exercice précédent pour l'ensemble du groupe, et "fortement supérieur" pour la division alimentaire.
Les ventes de Primark pour l'année 2022/23 devraient s'élever à environ 9 milliards de livres, soit 15 % de plus qu'en 2021/22, avec des ventes à périmètre constant en hausse de 9 %.
Pour le nouvel exercice, le groupe prévoit que la marge bénéficiaire opérationnelle de Primark "se redressera fortement" par rapport aux quelque 8 % attendus en 2022/23.
Le mois dernier, les rivaux de Primark, Next et Marks & Spencer ont fait état d'une activité commerciale soutenue et ont revu à la hausse leurs perspectives de bénéfices.
AB Foods, qui livrera ses résultats complets le 7 novembre, a par ailleurs indiqué que 442 millions de livres sterling du programme de rachat d'actions de 500 millions de livres sterling annoncé en novembre pour restituer des liquidités aux investisseurs, ont été achevés.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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