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La valeur du jour en Europe - Adyen : performance robuste au premier semestre et perspectives optimistes
information fournie par AOF 15/08/2024 à 09:44

(AOF) - Adyen (+6,24% à 1209 euros) occupe la tête de l'indice AEX 25 après avoir présenté des résultats de bonne facture au premier semestre 2024. "Nous avons continué à gagner des parts de marché, grâce à l'augmentation de la part de portefeuille des clients existants et à l'acquisition de nouveaux contrats. L'effet de levier opérationnel est redevenu visible puisque notre marge d'Ebitda a augmenté pour atteindre 46%. Nous avons maintenu notre niveau de dépenses d'investissement durable jusqu'à 5%", a souligné l'entreprise néerlandaise spécialisée dans le paiement électronique.

Sur les six premiers mois de l'année 2024, le chiffre d'affaires net d'Adyen s'est élevé à 913,4 millions d'euros, en hausse de 24% d'une année sur l'autre.

Sur cette période, le volume d'activité traité s'est élevé à 619,5 milliards d'euros, soit une augmentation de 45% par rapport à l'année précédente. Les volumes des points de vente ont atteint les 95,6 milliards d'euros, soit 15% du total des volumes traités.

En outre, l'Ebitda s'est élevé à 423,1 millions d'euros sur ce premier semestre 2024, soit une progression de 32% par rapport au 320 millions d'euros au premier semestre 2023.

La marge d'Ebitda s'est élevée à 46% au premier semestre 2024, contre 43% au premier semestre 2023. "Cette marge a commencé à augmenter, avec un effet de levier opérationnel déjà visible, provenant principalement du rythme d'embauche ralenti de cette période", explique le concurrent de Worldline.

Son résultat net ressort à 409,61 millions d'euros contre 282,17 millions d'euros au premier semestre 2023.

Le bénéfice net par action est de 13,19 euros contre 9,10 euros il y a un an.

Le ratio de conversion du flux de trésorerie disponible a été de 85%, les dépenses d'investissement s'établissant à 4,6% du chiffre d'affaires net, contre 7,6% au premier semestre 2023.

Forte croissance dans les régions EMEA et Amérique du Nord

En parallèle de la présentation de ses résultats semestriels, la société néerlandaise indique aussi "avoir progressé dans ses investissements à long terme visant à développer ses capacités d'acquisition au niveau mondial, avec l'obtention de licences supplémentaires en Inde et l'obtention d'un enregistrement au Mexique.

Le groupe affirme que son potentiel étant encore largement inexploité dans la région EMEA et en Amérique du Nord. La région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) a enregistré une croissance nette de 25% du chiffre d'affaires et l'Amérique du Nord de 30%, ce qui en fait à nouveau sa région à la croissance la plus rapide.

Adyen a continué à poser les fondations dans la région LATAM (Amérique Latine) en gagnant notamment un contrat avec IKEA Mexique. Le groupe a aidé aussi les acteurs locaux de l'APAC (Asie-Pacifique) à étendre leurs activités internationales.

Côté perspectives, Adyen vise une croissance annuelle du chiffre d'affaires net comprise entre 20 et 30% jusqu'en 2026 inclus. Pour 2024, il s'attend à ce que les ventes nettes se situent dans la partie inférieure de cette fourchette.

La société anticipe une amélioration de sa marge d'Ebitda à des niveaux supérieurs à 50% en 2026, espérant bénéficier de l'effet de levier opérationnel inhérent à son modèle d'entreprise.

Enfin, elle veut maintenir un niveau de dépenses d'investissement durable allant jusqu'à 5% de ses revenus nets.

AOF - EN SAVOIR PLUS

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En avant toute dans l'IA générative

Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).

L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe

Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.

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Belle dynamique

Selon le dernier classement Truffle 100, le chiffre d'affaires total du secteur en France a bondi de 15% l'an passé pour franchir la barre des 25 milliards d'euros. Le secteur a bénéficié d'un taux de croissance inédit et confirme sa reprise après la crise sanitaire. La croissance moyenne annuelle sur quinze ans est 12 fois plus élevée que celle du PIB ! Dassault Systèmes conserve la première place avec plus de 5,6 milliards d'euros de revenus l'an passé. Cegid, spécialiste des logiciels pour experts-comptables, et la fintech Murex se placent en seconde et troisième position avec respectivement 791 et 711 millions d'euros de chiffre d'affaires. La polarisation est une des caractéristiques du secteur : l'écart de chiffre d'affaires entre le 50e et le 100e éditeur s'est encore accru en 2022 pour atteindre près de 28 millions d'euros. Les performances ont été rehaussées car le taux de profitabilité (en pourcentage du chiffre d'affaires) est passé de 9,1 % à 10,4 %. Les perspectives sont bonnes car l'intelligence artificielle, perçue comme révolutionnaire, devrait tirer le marché en 2023, de même que la cybersécurité.

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En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap

D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 15/08/2024 à 09:44:00.

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