(AOF) - Le titre ING (+1,9% à 15,628 euros) affiche l'une des plus fortes hausses de l'indice AEX alors que la banque néerlandaise a dévoilé un objectif de rentabilité supérieur aux attentes à l’horizon 2027 à l'occasion de sa journée investisseurs. Elle cible une rentabilité des capitaux propres de 14%, soit 0,4 point au-dessus du consensus. Entre 2024 et 2027, ING vise par ailleurs une croissance annuelle moyenne de ses revenus de 4% à 5%, sachant qu’ils sont attendus à environ 22 milliards d’euros en 2024.
Les revenus tirés des commissions sont anticipés à 5 milliards d'euros en 2027, soit 1,4 milliard d'euros de plus qu'en 2023
Dans le même temps, les coûts de la banque néerlandaise ne devraient progresser que de 3% à 4% par action pendant cette période pour atteindre environ 12 milliards d'euros. Le coefficient d'exploitation est ainsi anticipé à 54% cette année et entre 52% et 54% en 2027.
Le ratio de fonds propres durs (CET1) est toujours anticipé à 12,5% en 2025 et le taux de distribution du dividende est fixé à 50% du bénéfice net "résilient".
UBS pensait que les objectifs étaient suffisamment ambitieux pour susciter une réaction positive de l'action aujourd'hui. L'analyste prévoit une révision à la hausse d'environ 10% du consensus de résultats pour 2027.
S'agissant de sa politique environnementale,ING continuera de gérer son portefeuille pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Comme annoncé précédemment, la banque cessera progressivement de financer la production de pétrole et de gaz d'ici 2040, tout en visant à tripler le financement des énergies renouvelables pour atteindre 7,5 milliards d'euros par an d'ici 2025. Elle a actualisé son objectif de volume durable mobilisé à 150 milliards d'euros par an d'ici 2027.
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Une belle dynamique de développement pour l'assurance-vie française
La progression de l'assurance-vie se poursuit au fil des mois. Sur les quatre premiers mois de l'année, les cotisations ont atteint 53,7 milliards d'euros, un niveau inégalé depuis plus de dix ans. A 10,5 milliards d'euros, la collecte nette retrouve elle aussi son niveau le plus élevé depuis 2011 sur une période similaire. Au final, à fin avril 2022, les encours des contrats d'assurance vie ont atteint 1.847 milliards d'euros, en croissance de 1,1% sur un an. Ces bonnes performances sont en partie liées au succès croissant du PER (Plan d'Epargne Retraite). Depuis le début de l'année 2022, les PER commercialisés par un assureur ont affiché 592.000 assurés supplémentaires et 9,3 milliards d'euros de versements. Fin avril 2022, 3,2 millions d'assurés détenaient un PER, ce qui représentait un encours de 39 milliards d'euros. Sans tenir compte des transferts, 87 % des nouveaux titulaires d'un PER (à fin décembre 2021) l'avaient souscrit auprès d'un assureur.
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En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap
D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").
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