(AOF) - JD Sports décroche de 7,06% à 124,35 pence à la bourse londonienne après la publication de ses résultats annuels. Le détaillant britannique de vêtements de sports a dégagé un bénéfice avant impôt ajusté en recul de 8% à 912,4 millions de livres sterling tandis que son chiffre d'affaires est ressorti en hausse de 2,7%, à 10,40 milliards de livres sterling au cours des 52 semaines se terminant le 27 janvier 2024. " Les résultats sont solides dans l'ensemble", observe UBS, ajoutant que "la valorisation du JD Sports est encore proche du bas de sa fourchette de 10 ans".
Malgré la baisse du bénéfice ajusté, JD Sports a proposé un dividende final de 0,6 pence par action contre 0,8 pence l'année précédente.
La société prévoit d'ouvrir plus de 200 nouveaux magasins JD au cours de l'exercice 2025, comme au cours de l'exercice 2024.
JD Sports a maintenu ses prévisions de bénéfices pour l'exercice 2024/25, bien qu'il ait déclaré que le marché était "volatil" avec des ventes sous-jacentes en baisse de 0,7 % au premier trimestre. Le bénéfice avant impôt ajusté est anticipé entre 955 millions de livres sterling et 1,035 milliard de livres sterling. La croissance en comparable est anticipée entre 1% et 4%.
"Nous sommes en bonne voie pour réaliser nos prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année. À plus long terme, nous disposons d'un modèle d'entreprise solide et d'une stratégie claire pour assurer la croissance à long terme et la création de valeur pour nos actionnaires", a déclaré le président-directeur général, Regis Schultz.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur de la distribution spécialisée
Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer