(AOF) - A la Bourse de Londres, Vodafone progresse de 1,07% à 71,40 pence. L'opérateur britannique de télécommunications a annoncé avoir vendu 484,7 millions d'actions, soit 18% de sa participation dans Indus Towers, opérateur indien de tours de télécommunications. Montant de l'opération : 1,7 milliard d'euros (153 milliards de roupies). Ces fonds seront utilisés pour "rembourser en grande partie les prêteurs existants de Vodafone en ce qui concerne les emprunts bancaires en cours de 1,8 milliard d'euros garantis par les actifs indiens de Vodafone".
Aujourd'hui, Vodafone ne détient plus que 82,5 millions d'actions d'Indus Towers, ce qui correspond à une participation de 3,1 %.
Le mois dernier, le groupe britannique avait présenté des résultats annuels légèrement supérieurs à ses attentes avec un chiffre d'affaires en recul de 2,5 % à 36,72 milliards d'euros, contre 37,67 milliards d'euros l'année précédente, en raison des cessions de Vantage Towers, Vodafone Hungary et Vodafone Ghana au cours de l'exercice précédent et des effets de change défavorables.
Au cours de la publication de ses résultats, Vodafone a déclaré que ses priorités pour l'année à venir comprennent l'intensification de sa performance opérationnelle en Allemagne, la poursuite du renforcement de ses capacités dans Vodafone Business, l'achèvement de la commercialisation de ses opérations partagées et l'achèvement de la transformation de son portefeuille.
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L'externalisation des infrastructures
Ce mouvement, à l'œuvre depuis plusieurs années, a pour but de réduire la dette des acteurs du secteur et de mener les investissements nécessaires. Jusqu'à présent, ces cessions ont porté sur les réseaux mobiles et la partie dite "passive" (les pylônes et non les antennes 4G-5G considérées comme "actives" et plus stratégiques). Désormais, 29% des pylônes en Europe appartiennent donc à des sociétés spécialisées. Sur le fixe, les opérateurs ont été plus prudents de façon à conserver le contrôle. SFR a ainsi cédé la moitié de son réseau fibre en 2018, imité par Orange en 2021. La cession de l'ensemble de son réseau fixe au fonds KKR par Telecom Italia, marque donc une rupture. Cette opération constitue une première européenne voire mondiale. L'opérateur choisit de se recentrer sur ses activités commerciales, sa filiale B2B et son activité au Brésil. Très endetté, il ne peut mener la couverture fibre de son pays.
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