(AOF) - A Stockholm, Volvo cède 1,70% à 246,50 couronnes suédoises dans le sillage de la présentation de ses résultats. Selon UBS, c’est l’augmentation des ventes du constructeur suédois, de 10% au quatrième trimestre à 148,1 milliards de couronnes, qui porte le bénéfice opérationnel au-dessus des attentes, tandis que les marges, les commandes et le cash flow déçoivent. Le conseil d'administration propose un dividende ordinaire de 7,50 couronnes par action et un dividende supplémentaire de 10,50 couronnes par action
Le bénéfice opérationnel ajusté s'établit à18,38 milliards contre un consensus de 17,2 milliards de couronnes selon un sondage LSEG, avec une marge de 12,4%, tandis que le cash flow opérationnel des opérations industrielles ressort à 22,65 milliards. Le bénéfice par action atteint 5,93 couronnes.
Recul des prises de commandes
Le constructeur relève que sur la même période, les prises de commandes ont diminué de 9% à 49 347 véhicules, dans un contexte de "normalisation" de la demande reflétant "des volumes de transport inférieurs et une macroéconomie plus faible". Il souligne que cette baisse des volumes de transport et des taux de fret est à considérer "par rapport à des niveaux historiquement élevés"
Kepler Cheuvreux qualifie les résultats de mitigés relevant notamment des perspectives plus faibles en Europe. Volvo signale que sur le Vieux Continent, les prises de commandes ont diminué de 24 % à 21 265 camions.
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Un marché français en forme
Le marché automobile français a enregistré son dixième mois consécutif de croissance en octobre 2023 avec 152383 immatriculations de véhicules particuliers neufs (+22% sur un an). Il a progressé de 16,49 % sur les 10 premiers mois de 2023, avec 1,44 million d'immatriculations, quasiment autant qu'en 2022 (1,52 million) mais bien moins que le niveau de 2019 (2,2 millions). Toutefois les indicateurs prévisionnels ne sont pas bons car les nouvelles commandes se sont repliées de 13 % à fin septembre 2023. Le ralentissement des commandes s'expliquerait par l'inflation, la hausse des taux d'intérêt, et une gestion plus prudente de leur trésorerie par les entreprises (la moitié du marché). Si Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Opel, Jeep) reste le leader du marché français, avec une part de marché supérieure à 28%, le groupe Renault (Renault, Dacia, Alpine) a bénéficié de belles performances en octobre 2023, avec près de 31% de nouvelles immatriculations supplémentaires sur un an. Le groupe français représente 24,6 % du marché des voitures de particuliers.
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