Le titre est encore loin de son record historique. (© Latécoère)
Fondé il y a tout juste cent ans comme fabricant d’avions, l’équipementier toulousain produit des aérostructures (tronçons de fuselage et portes d’avions), des systèmes embarqués, ainsi que des câbles et des meubles électriques.
Quels catalyseurs pour le titre ?- La recapitalisation massive de 2015, couplée à la vente de l’activité ingénierie et à un flux de trésorerie positif l’an dernier, a permis de désendetter totalement le groupe, désormais en situation de cash net.
- Fortes positions dans les systèmes d’interconnexion, aux belles perspectives de développement.
- Possible OPA à terme sur le capital. Un adossement de Latécoère , contrôlé par des fonds anglo-saxons, est envisageable dans le secteur éclaté des aérostructures en Europe. Par le passé, le français a repoussé les avances d’un chinois, a priori le géant Avic.
Quels freins ?- Gouvernance perfectible, l’ex-directeur général Frédéric Michelland ayant été brutalement évincé l’été dernier au profit de Yannick Assouad, ancienne dirigeante de Zodiac.
- De lourds investissements à mener pour moderniser et rationaliser un outil industriel vieillissant et historiquement dispersé.
- Quasi-absence des grands programmes en cours de montée en cadence dans les aérostructures, où Latécoère manque de taille critique et dispose par conséquent d’un potentiel de
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