(Actualisé avec détails, citation)
par Mara Vilcu et Leo Marchandon
Teleperformance TEPRF.PA a fait état mercredi d'un chiffre d'affaires pro-forma en hausse de 3% à périmètre comparable au troisième trimestre, le groupe citant notamment la croissance particulièrement soutenue de ses services financiers et automobiles.
L'entreprise a fait état d'un chiffre d'affaires de 2,52 milliards d'euros au troisième trimestre, contre 1,99 milliard d'euros il y a un an.
"Les services financiers et l’automobile ont été parmi les secteurs les plus dynamiques, et les activités de back-office/BPO se sont bien développées", précise Teleperformance dans un communiqué.
Les activités du groupe dans la région Amériques ont augmenté de 0,3% à données pro forma, repassant en territoire positif après une baisse de 3,1% au premier trimestre et de 0,3% au deuxième, soutenues par la montée en puissance de nouveaux contrats dans le secteur des services bancaires et financiers.
Olivier Rigaudy, directeur général délégué, a souligné lors d'une conférence de presse que la reprise dans la région est un "signal très positif".
Le segment Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique a enregistré une croissance de 2,8% à données pro forma, en accélération après 2,4% au trimestre précédent, porté par les activités multilingues.
MAJOREL "CONTRIBUE À L'ACCÉLÉRATION"
Teleperformance a annoncé en avril 2023 un projet de rachat de son concurrent Majorel, pour 3 milliards d'euros, afin d'intégrer les investissements du groupe néerlandais dans les services numériques à ses solutions GPT internes.
L'intégration de Majorel se déroule comme prévu, déclare Teleperformance dans le communiqué, Olivier Rigaudy ayant par ailleurs indiqué qu'elle "contribue à l'accélération" du chiffre d'affaires.
En incluant la consolidation de Majorel, à données publiées, le chiffre d'affaires consolidé au troisième trimestre affiche une croissance de 26,7% sur un an.
Le spécialiste français des centres d'appel a par ailleurs confirmé ses perspectives pour l'année 2024, dont "une croissance pro forma entre 2% et 4%, une amélioration de la marge d’EBITA récurrent de 10 à 20 points de base et une forte génération de cash-flow net disponible".
(Rédigé par Mara Vîlcu et Leo Marchandon, édité par Augustin Turpin)
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