CAF NE FOURNIRA PAS DE RAME DE RER
MADRID/PARIS (Reuters) - Le groupe espagnol CAF a confirmé mercredi soir ne plus être dans la course pour la fourniture de rames de RER, laissant désormais seul en lice le consortium formé par Alstom et Bombardier pour ce contrat de plus de trois milliards d'euros.
D'après la publication spécialisée Mobilettre, un audit a conclu que l'entreprise espagnole n'offrait pas les garanties suffisantes pour livrer comme prévu les rames à une cadence de 70 par an à partir de 2021.
"Nous ne participons plus à l'appel d'offres", a déclaré à Reuters un porte-parole de CAF en expliquant que le groupe avait reçu un courrier en ce sens de la SNCF, qui pilote l'appel d'offres au nom du STIF, l'établissement public des transports d'Ile-de-France.
La SNCF a indiqué que l'appel d'offres suivait son cours et qu'une décision serait prise d'ici la fin de l'année.
Le contrat des RER porte sur 270 rames de nouvelle génération à deux niveaux, les premières étant destinées aux lignes E et D du réseau d'Ile-de-France.
Interrogé sur l'appel d'offres en cas pour les rames de RER, Alstom s'est refusé à tout commentaire sur l'éviction de CAF mais a indiqué qu'il prévoyait de déposer tous les documents de son offre finale le 7 novembre.
Face au risque d'une fermeture du site historique d'Alstom à Belfort, l'Etat a annoncé début octobre un plan qui prévoit notamment la promesse d'anticiper des commandes de rames de TGV.
(Angus Berwick à Madrid, Emmanuel Jarry et Astrid Wendlandt à Paris, Matthieu Protard pour la service français, édité par Marc Angrand)
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