Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Les entreprises agissent trop lentement contre la crise climatique, selon Mark Carney, gouverneur de la banque d'Angleterre
information fournie par Novethic 03/01/2020 à 10:45

Les entreprises agissent trop lentement contre la crise climatique, selon Mark Carney, gouverneur de la banque d'Angleterre

Les entreprises agissent trop lentement contre la crise climatique, selon Mark Carney, gouverneur de la banque d'Angleterre

Les entreprises agissent trop lentement pour lutter contre la crise climatique et ses risques de dégâts irréversibles y compris pour leurs propres affaires, prévient Mark Carney. Ce n'est pas la première fois que le patron de la Banque d'Angleterre et futur envoyé spécial de l'ONU pour le climat tire le signal d'alarme.

"Pour chaque entreprise, institution financière, gérant d'actifs, fonds de pension ou assureur, la question est : quel est votre plan ?", a lancé Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre lors d'un entretien diffusé lundi sur la BBC 4. Le futur envoyé spécial de l’ONU pour le climat s'exprimait lors d'une édition spéciale de l'émission d'information matinale de la radio anglaise dédiée au climat.

Pour Mark Carney, qui doit quitter son poste en mars prochain, la crise climatique est "une tragédie qui se profile" avec "davantage d'événements météorologiques extrêmes", estimant qu'il sera bientôt "trop tard pour agir". Cela fait désormais cinq ans que le financier alerte le monde économique. En 2015, quelques mois avant la COP21 qui avait débouché sur l’Accord de Paris, il avait prononcé un discours devenu célèbre sur la tragédie des horizons qui menace l’économie et la finance face au changement climatique.

Cette année, à l'occasion de la COP25, il a plaidé pour rendre obligatoire l'évaluation et la publication des risques climatiques pour les entreprises. Et le gouverneur de la banque d'Angleterre peut se prévaloir d'avoir lancé un projet pionnier de stress tests visant à évaluer, d'ici 2021, les risques que fait peser le réchauffement sur le système financier britannique.

Une évolution trop lente

Mais si le secteur a commencé à prendre ses recommandations en compte, notamment en limitant ses investissements dans les énergies fossiles, comme le très polluant charbon, "cela n'avance pas assez vite". "La crainte est que nous passions encore une décennie avec des choses louables mais pas suffisantes (...) et que nous dépassions très rapidement la limite de 1,5°C", souligne-t-il, en référence à l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris limitant le réchauffement par rapport à l'ère pré-industrielle.

Il avertit également les entreprises sur le fait que leurs actifs pourraient devenir "sans valeur" (stranded assets), si elles persistent à investir dans les énergies polluantes qui seront à terme délaissées, sans compter l'impact sur l'économie des catastrophes climatiques. Cela commence déjà à être le cas pour certains pétroliers et énergéticiens .

Interrogé au cours de la même émission, Maarten Wetselaar, responsable des nouvelles énergies et du gaz au sein du géant des hydrocarbures Royal Dutch Shell, dit reconnaître "la nécessité d'une action urgente sur le changement climatique". Selon lui, il s'agit de mener "une transition" afin de remplacer progressivement les énergies fossiles par des produits à faible teneur en carbone.

Béatrice Héraud avec AFP

4 commentaires

  • 03 janvier 14:11

    C'est l'ONU qui est à la tête du mouvement qui brandit le mythe du réchauffement causé par l'homme. C'est une ineptie, l'Homme ne peut rien contre le climat.


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.