Les exportations de pétrole du Venezuela atteignent leur niveau le plus élevé depuis quatre ans, alors que l'échéance des sanctions américaines se rapproche

information fournie par Reuters •01/04/2024 à 23:32

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto)) par Marianna Parraga et Mircely Guanipa

Les exportations de pétrole du Venezuela en mars ont atteint leur plus haut niveau depuis le début de l'année 2020, les clients s'étant empressés d'effectuer leurs achats avant l'expiration probable d'une licence américaine temporaire qui a permis au pays de vendre librement son brut, selon des données et des documents d'expédition.

L'entreprise pétrolière publique vénézuélienne PDVSA a déclaré qu'elle était prête à faire face à n'importe quel scénario, y compris à un éventuel retour des sanctions pétrolières à l'expiration de la licence actuelle, le 18 avril.

Washington a indiqué qu'il pourrait réimposer des sanctions pétrolières avant les élections présidentielles vénézuéliennes qui se tiendront plus tard dans l'année et qui, selon de nombreux pays, pourraient ne pas comporter de scrutin compétitif.

Depuis février, les clients et les propriétaires de pétroliers tentent d'obtenir des cargaisons en provenance du Venezuela au cas où la licence ne serait pas renouvelée, créant ainsi un nœud de navires près des ports vénézuéliens, comme le montrent les données de LSEG sur le transport maritime. Certains navires ont quitté les eaux vénézuéliennes sans avoir été chargés en raison de longs retards.

Au total, 52 navires ont quitté les ports vénézuéliens le mois dernier, transportant en moyenne 884 935 barils par jour (bpd) de brut et de produits raffinés, et 463 000 tonnes de sous-produits pétroliers et de produits pétrochimiques, selon les données et les documents de PDVSA

PDVSA et ses coentreprises avaient auparavant eu du mal à dépasser les 800 000 bpj d'exportations en raison de fréquentes pannes d'électricité, de problèmes de raffinerie, d'un manque de diluants, d'une production de brut insuffisante et des sanctions.

Mais la hausse de la demande, la fermeté des prix de vente et la disponibilité des stocks ont permis aux exportations de pétrole de faire un bond de 32 % le mois dernier, selon les documents. Le Venezuela a exporté 671 138 bpj de brut et de produits raffinés en février.

Les cargaisons vers l'Asie, principale destination du brut vénézuélien, sont passées de 380 000 bpj en février à près de 550 000 bpj le mois dernier. La plupart des cargaisons ont été vendues par des intermédiaires peu connus avec lesquels PDVSA travaille depuis quatre ans, selon les données et les documents.

La major pétrolière américaine Chevron CVX.N , qui exploite plusieurs coentreprises avec PDVSA et exporte du brut vénézuélien en vertu d'une licence américaine individuelle accordée fin 2022 , a expédié environ 178 000 bpj de brut vers les États-Unis en mars, soit presque le même volume qu'en février.

Les compagnies pétrolières européennes Eni ENI.MI et Repsol

REP.MC ont augmenté leurs réceptions de brut vénézuélien à environ 77 300 bpj, tandis que l'allié politique Cuba a reçu 34 000 bpj.

PDVSA a exporté une cargaison de brut Corocoro à son partenaire de coentreprise Eni, a montré l'un des documents, une qualité rare qui n'a pas été exportée depuis 2019 en raison de la faible production.