Les législateurs américains demandent d'ajouter CATL et Gotion à la liste des produits interdits à l'importation, selon le WSJ

information fournie par Reuters •08/06/2024 à 04:37

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Ajout d'une déclaration de CATL)

Les entreprises chinoises de batteries CATL 300750.SZ et Gotion High Tech 002074.SZ devraient être ajoutées immédiatement à une liste d'interdiction d'importation aux États-Unis, a déclaré un groupe de législateurs républicains, alléguant que leurs chaînes d'approvisionnement ont recours au travail forcé, a rapporté le Wall Street Journal.

Les législateurs ont demandé que CATL et Gotion, qui ont des liens avec Ford et Volkswagen, respectivement, soient ajoutés à ce que l'on appelle la liste des entités dans le cadre de la loi sur la prévention du travail forcé des Ouïghours, selon le rapport publié jeudi.

La liste des entités restreint l'importation de biens liés à ce que le gouvernement américain a qualifié de génocide en cours des minorités dans la région chinoise du Xinjiang. Pékin nie tout abus.

Toute allégation selon laquelle Gotion "utilise ou est lié au travail forcé est sans fondement et absolument fausse", a déclaré l'entreprise dans un communiqué envoyé par courriel à Reuters, ajoutant que la sélection des partenaires est basée sur "des mécanismes d'examen et des critères d'évaluation stricts".

Volkswagen Group China n'a aucune preuve de violation des droits de l'homme dans le cadre de ses activités commerciales en Chine, a déclaré un porte-parole de la société à Reuters dans un communiqué envoyé par courriel vendredi.

Volkswagen enquête également immédiatement sur ces allégations, "comme nous l'avons fait par le passé", a ajouté le porte-parole.

Volkswagen China Investment Co détient 26% des parts de Gotion, et ce dernier n'est désigné pour aucun projet américain ni aucune activité d'importation dans le pays, a déclaré le porte-parole de Volkswagen.

CATL a déclaré dans un communiqué que les allégations à son encontre étaient "sans fondement et complètement fausses", et qu'elle respectait les lois et règlements en vigueur.

Les relations commerciales avec certains fournisseurs cités ont cessé depuis longtemps.

Ford n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire de Reuters.