Les producteurs d'énergie Santos et Repsol envisagent de vendre leurs participations dans les champs pétrolifères de l'Alaska, selon certaines sources

information fournie par Reuters •08/05/2024 à 02:12

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Ajoute le refus de Santos de commenter au paragraphe 4, la réaction des analystes au paragraphe 9) par Shariq Khan et David French

Les producteurs de pétrole et de gaz Santos

STO.AX et Repsol REP.MC étudient la possibilité de vendre une participation minoritaire dans des gisements de pétrole en Alaska qu'ils possèdent et développent conjointement, dans le cadre d'une transaction qui pourrait valoir environ 1 milliard de dollars, selon des personnes familières avec le dossier.

Les champs pétrolifères comprennent le projet Pikka, qui est l'un des plus grands gisements de pétrole en Alaska et qui a été évalué à environ 4,5 milliards de dollars par la société de conseil Rystad Energy.

Les entreprises travaillent avec une banque d'investissement pour vendre conjointement des participations minoritaires dans Pikka, ainsi que des intérêts partiels dans les champs de Horseshoe et Quokka, situés dans la région du versant nord de l'Alaska, ont indiqué les sources, qui ont requis l'anonymat car les discussions sont confidentielles.

Repsol et Santos se sont refusés à tout commentaire.

Les participations sont des positions dites non opérationnelles, ce qui signifie que le propriétaire reçoit une part des recettes provenant de la vente d'hydrocarbures sans avoir besoin d'entreprendre des forages ou d'être impliqué dans les opérations. Ils sont tenus de contribuer à leur part des coûts.

L'intérêt d'un acheteur potentiel sera probablement influencé par des facteurs tels que les risques juridiques et environnementaux, ont déclaré les sources, tout en précisant qu'un accord n'est pas garanti.

Des actions en justice sont en cours concernant l'accès aux routes d'un champ pétrolifère voisin de Pikka qui appartient à une unité de ConocoPhillips COP.N , le plus grand opérateur de la Côte Nord.

Les projets sur le versant nord ont également rencontré une forte opposition de la part des résidents autochtones et des groupes de protection de la nature, qui ont cherché à bloquer le projet Willow de Conoco, sans succès.

"En ce qui concerne l'acheteur potentiel (pour Pikka), il serait très difficile d'attirer un acheteur autre que ConocoPhillips à l'heure actuelle", a déclaré Atul Raina, vice-président de l'analyse des fusions et acquisitions en amont chez Rystad. D'autres grands opérateurs de la région se concentrent sur des actifs déjà développés et produisant du pétrole, a ajouté M. Raina.

Conoco a déjà eu des discussions pour acheter une participation de 15 % dans Pikka lorsqu'il était contrôlé par Oil Search, une société énergétique australienne qui a été rachetée par Santos pour 6 milliards de dollars en 2021.

Ces premiers pourparlers ont pris fin parce qu'Oil Search a refusé de renoncer à ses droits d'opérateur. Il n'est pas certain que Conoco soit intéressé par les participations dans les champs pétrolifères de l'Alaska qui sont actuellement en vente.

Conoco s'est refusé à tout commentaire.

Le projet Pikka a d'abord eu du mal à décoller, en raison des défis techniques liés à l'exploitation en Alaska, mais il a finalement été autorisé en 2022. Santos a déclaré le mois dernier qu'il restait sur la bonne voie pour mettre le champ en production en 2026.