Les USA vont examiner l'approche à adopter avec la Corée du Nord-Blinken

information fournie par Reuters •20/01/2021 à 03:00

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WASHINGTON, 20 janvier (Reuters) - Le candidat choisi par le président élu américain Joe Biden pour occuper le poste de secrétaire d'Etat a déclaré mardi que l'administration Biden prévoyait d'examiner la position des Etats-Unis à l'égard de la Corée du Nord, en cherchant des moyens d'accentuer la pression pour que Pyongyang revienne à la table des négociations à propos de son programme nucléaire.

Antony Blinken a ajouté que les Etats-Unis allaient aussi étudier en parallèle des moyens de fournir si nécessaire de l'aide humanitaire à l'île isolée.

"Nous voulons être sûrs que quoi que nous fassions, nous avons un oeil sur l'aspect humanitaire de l'équation, pas seulement sur l'aspect sécuritaire", a-t-il dit lors de son audience de confirmation devant une commission sénatoriale.

Interrogé sur l'hypothèse de conclure avec Pyongyang un "accord graduel" prévoyant un allègement des sanctions visant la Corée du Nord en échange d'un gel vérifiable de ses activités balistiques, Antony Blinken a déclaré qu'il était nécessaire de "revoir dans son intégralité l'approche et la politique à l'égard de la Corée du Nord".

"C'est un problème compliqué qui a tourmenté des administrations les unes après les autres", a-t-il poursuivi. "Et c'est un problème qui ne s'est pas amélioré - en réalité, cela a empiré".

Il a dit vouloir étudier "les options à disposition" et celles pouvant permettre d'"accroître la pression sur la Corée du Nord pour qu'elle vienne à la table des négociations, de même que la possibilité d'autres initiatives diplomatiques".

Antony Blinken a fait savoir qu'il entendait débuter des discussions étroites avec des alliés de Washington, au premier rang desquels la Corée du Sud et le Japon.

Le président sortant américain Donald Trump a pris part à deux sommets avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, dont un premier historique à Singapour en juin 2018 lors duquel les deux dirigeants ont promis d'oeuvrer à la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Le second sommet, tenu en février 2019 à Hanoï, s'est soldé par un échec.

(David Brunnstrom, Patricia Zengerle et Humeyra Pamuk; version française Jean Terzian)