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Londres envisage d'augmenter sa taxe sur les énergéticiens
information fournie par Reuters 12/11/2022 à 17:10

Photo des sections de gazoduc à côté d'un réservoir de gaz désaffecté à Manchester

Photo des sections de gazoduc à côté d'un réservoir de gaz désaffecté à Manchester

LONDRES (Reuters) - Le ministre britannique des Finances, Jeremy Hunt, envisage d'augmenter fortement une taxe exceptionnelle sur les entreprises pétrolières et gazières et de l'étendre aux producteurs d'électricité alors qu'il tente de trouver des moyens de redresser les finances publiques du pays, ont indiqué des sources samedi.

L'idée est "à l'étude" avant l'annonce d'un nouveau plan budgétaire jeudi, a déclaré une source gouvernementale sous couvert d'anonymat.

Selon le plan, évoqué dans un premier temps par le Times, la taxe serait portée à 35%, contre 25% actuellement. Elle s'appliquerait également aux producteurs d'électricité et durerait jusqu'en 2028 au lieu de 2025 comme prévu actuellement.

Selon le journal, cette taxe permettrait de lever un total de 45 milliards de livres (53,3 milliards de dollars) au cours des cinq prochaines années.

Une source haut placée chez un producteur de la mer du Nord, qui a connaissance des plans du gouvernement, a déclaré qu'il était vital qu'une incitation fiscale à l'investissement soit également prolongée et que Londres évite d'autres changements fiscaux afin que "les investisseurs puissent avoir confiance et continuer à investir des fonds dans les grands développements de la mer du Nord."

Le président d'Ithaca Energy, un producteur de pétrole et de gaz de la mer du Nord nouvellement coté en bourse, a déclaré mercredi que la suppression des incitations à investir dans le pétrole et le gaz rendrait l'industrie offshore britannique non rentable.

Jeremy Hunt et le Premier ministre Rishi Sunak ont prévenu qu'ils devraient prendre des décisions difficiles en matière de hausses d'impôts et de réduction des dépenses alors qu'ils tentent de restaurer la crédibilité de la politique économique de la Grande-Bretagne après la liquidation du marché obligataire déclenchée en septembre par le plan de baisse d'impôts de l'ex Première ministre Liz Truss, aujourd'hui largement abandonné.

D'autres pays ont également mis en place des taxes exceptionnelles sur les entreprises du secteur de l'énergie, qui ont vu leurs bénéfices exploser, avec l'envolée des prix, à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Shell a déclaré ne pas prévoir de payer la taxe britannique au cours du trimestre actuel parce que ses investissements la compensent, ce qui soulève des questions sur le montant des recettes supplémentaires que le gouvernement en tirera réellement.

(Reportage William Schomberg et Ron Bousso, version française Benjamin Mallet)

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2 commentaires

  • 12 novembre 19:03

    Le problème c'est que même avec "une taxe exceptionnelle" les impôts en Angleterre sont toujours inférieurs a ceux en France avec nos "taxes normales".


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