Nestlé NESN.S , le plus grand fabricant mondial de produits alimentaires, a déclaré jeudi que l'impact indirect des droits de douane américains était encore incertain et a affiché une croissance organique des ventes supérieure aux attentes au premier trimestre, grâce notamment à des augmentations de prix.
La société suisse, propriétaire des marques de café Nespresso et des barres chocolatées KitKat, a par ailleurs maintenu ses perspectives pour 2025, alors qu'elle s'attend toujours à ce que la croissance organique des ventes s'améliore et à ce que la marge bénéficiaire opérationnelle sous-jacente soit égale ou supérieure à 16%.
"Cette décision est basée sur notre évaluation de l'impact direct des droits de douane et de notre capacité à nous adapter", a déclaré le directeur général Laurent Freixe dans un communiqué.
"Les impacts indirects - sur les consommateurs et les clients, ainsi que sur les devises et les prix des matières premières - restent incertains à ce stade", a-t-il ajouté.
Le président américain Donald Trump a imposé des surtaxes massives à plusieurs pays du monde au cours des derniers mois, suscitant des craintes que les États-Unis, l'un des plus grands marchés de Nestlé, ne soient poussés vers la récession.
La croissance organique du chiffre d'affaires de Nestlé, qui exclut l'impact des mouvements de change et des acquisitions, a augmenté de 2,8% au cours du premier trimestre se terminant le 31 mars, alors que les analystes s'attendaient en moyenne à une croissance 2,5%.
Les prix des produits Nestlé ont augmenté de 2,1% au cours du trimestre, une hausse également été supérieure aux estimations de 1,8%.
Les concurrents de Nestlé, dont Unilever ULVR.L , ont ralenti leurs augmentations de prix au cours de l'année écoulée pour tenter de reconquérir les consommateurs qui s'étaient tournés vers des produits moins chers face à l'inflation galopante.
Nestlé n'a pas en revanche été aussi prompt à ralentir ces hausses et plusieurs trimestres de faibles volumes de ventes ont conduit à l'éviction de l'ancien directeur général Mark Schneider en août dernier.
(Rédigé par Richa Naidu ; version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)
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