
netflix (Crédit: John-Mark Smith / Pexels)
Le numéro un mondial du streaming a dépassé toutes les attentes au premier trimestre, en termes de chiffre d'affaires mais surtout de profits. Les grands cabinets d'analystes relèvent leurs objectifs de cours.
Ça passe pour Neflix, qui se glisse entre les gouttes des droits de douane de Donald Trump. Pour ses comptes clos à fin mars, le numéro un mondial du streaming a dépassé toutes les attentes, que soit en termes de chiffre d'affaires ou de bénéfices. Le profit net, à 6,61 dollars par action, a largement battu les anticipations de 5,71 dollars qui étaient visés par le consensus LSEG, à partir de revenus de 10,54 milliards, légèrement au-delà des 10,52 milliards des analystesmais en croissance soutenue de 13% sur un an.
Netflix s'appuie désormais sur la publicité pour tenter d'atténuer le ralentissement de la croissance de son nombre d'abonnés, dont il ne communique d'ailleurs plus de données relatives à son évolution. « L'un de nos principaux objectifs pour 2025 sera d'améliorer nos capacités pour les annonceurs », a indiqué le co-PDG du groupe, Greg Peters. « Nous sommes également rassurés par le fait que le secteur du divertissement a historiquement fait preuve d'une grande résilience en période de crise économique. Netflix, en particulier, a également fait preuve d'une grande résilience. Nous n'avons pas constaté d'impact majeur durant ces périodes difficiles, même si son histoire est beaucoup plus récente », a rassuré le dirigeant.
Objectifs de revenus annuels confirmés
A la fin du mois de janvier, le groupe de streaming a augmenté ses prix de manière générale, portant son forfait standard à 17,99 dollars par mois, avec un forfait financé par la publicité de 7,99 dollars et un forfait premium de 24,99 dollars. Des hausses tarifaires qui entrent très certainement en ligne de compte dans la confirmation des objectifs de l'entreprise pour l'ensemble de l'exercice, à savoir un chiffre d'affaires compris entre 43,5 et 44,5 milliards de dollars.
La réaction a été bonne, logiquement, du côté des analystes. Goldman Sachs et Morgan Stanley ont notamment relevé leur objectif de cours, à 1.000 dollars pour le premier et à 1.200 dollars pour le second. «La direction a continué de mettre l'accent sur les opportunités de revenus à venir mais compte assez peu sur les tendances de consommation globales de médias, le portefeuille de contenus continuera de stimuler la croissance des abonnements avec la possibilité, qui plus est, de fixer les prix tandis que l'offre va pouvoir être financée par la publicité », écrit Eric Sheridan, chez Goldman Sachs.
De son côté, Benjamin Swinburne, chez Morgan Stanley, estime que son opinion à «surpondérer» reflète sa «vision d'une croissance durable sur plusieurs années, fondée sur près de deux heures d'engagement par abonné, et en croissance». Le broker vise une croissance à deux chiffres des facturations et une augmentation constante des marges. Enfin, pour Piper Sandler, qui a une cible de 1.150 dollars, Netflix est peut-être le titre le mieux positionné sur le marché de l'Internet grand public, avec une solide offre de contenus en matière de divertissement et un modèle d'abonnement solide. Les chiffres du premier trimestre témoignent du succès du business model de la société.
Nous sommes acheteurs de Netflix pour viser un objectif de 1.150 dollars. La stratégie commerciale commence à produire ses effets, tant sur les offres avec publicité que sur les événements live, notamment réalisés en période de fêtes de fin d'année dernière.
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