Nippon Steel cherche à conclure l'accord sur l'acier américain avant le retour de Trump à la Maison Blanche

information fournie par Reuters •07/11/2024 à 10:25

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Nippon Steel maintient sa prévision de conclure l'opération US Steel avant la fin de l'année

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La direction déclare que l'examen de l'offre de rachat de 15 milliards de dollars par les États-Unis se déroule "solennellement"

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Réduction des prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année en raison de la faiblesse des prix des matières premières et de la demande

(Réécriture, ajout de commentaires de la direction et d'informations sur le processus d'acquisition de l'acier américain) par Katya Golubkova et Yuka Obayashi

Le groupe japonais Nippon Steel

5401.T espère conclure son accord de 15 milliards de dollars pour l'achat de US Steel X.N d'ici la fin de l'année, avant que le républicain Donald Trump ne reprenne la Maison Blanche en janvier, a déclaré un cadre supérieur, car l'acquisition est essentielle à sa croissance future.

Nippon Steel, premier sidérurgiste japonais et quatrième au niveau mondial, a accepté d'acheter US Steel en décembre, mais s'est heurté à l'opposition d'un puissant syndicat ainsi que de Trump et du président Joe Biden, entre autres .

Avant les élections du 5 novembre, qui lui ont donné la victoire, M. Trump a promis de bloquer l'accord s'il était réélu.

"Nous pensons pouvoir conclure l'accord avec US Steel d'ici la fin de l'année sous l'administration américaine actuelle", a déclaré jeudi à la presse Takahiro Mori, vice-président de Nippon Steel et principal négociateur de l'accord.

Le Comité sur les investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS) a prolongé son examen de l'accord de 15 milliards de dollars jusqu'à la fin du mois de décembre. Mori a déclaré jeudi que les examens du CFIUS et des autorités concurrence se déroulaient "solennellement".

"Maintenant que les élections américaines sont terminées et que nous sommes en mesure d'avoir une discussion appropriée, il n'y a aucune raison de reporter le processus d'examen plus longtemps", a ajouté M. Mori.

Pour obtenir l'autorisation, Nippon Steel a fait des promesses de garantie sociale et d'investissement à US Steel et au syndicat United Steelworkers, et a promis de vendre une participation dans une coentreprise de l'aciérie américaine si elle réussit le rachat.

"Les États-Unis sont essentiels à la poursuite de notre croissance, car il s'agit du plus grand marché mondial pour l'acier de qualité supérieure et d'un marché en pleine croissance qui présente peu de risques pour la Chine ", a déclaré M. Mori.

Avec US Steel, Nippon Steel vise à porter sa capacité de production mondiale d'acier à 85 millions de tonnes métriques par an, contre 65 millions de tonnes actuellement, et cet actif est essentiel pour atteindre l'objectif d'une capacité de production de plus de 100 millions de tonnes à long terme.

Mori, qui a rendu de nombreuses visites à pour obtenir l'approbation de l'opération, estime que le rachat est conforme à l'objectif de M. Trump d'attirer les investissements, ajoutant que son entreprise doit nouer des liens étroits avec la nouvelle administration.

Au début de l'année, Nippon Steel a engagé l'ancien secrétaire d'État américain Mike Pompeo, qui a servi sous la première présidence de Trump en 2017-2021, en tant que conseiller pour l'aider à faire du lobbying en faveur de l'accord.

Jeudi, Nippon Steel a révisé ses perspectives de bénéfice net pour l'ensemble de l'année à 310 milliards de yens (2 milliards de dollars), contre une prévision précédente de 340 milliards de yens, en raison de pertes de stocks dues à la faiblesse des prix des matières premières et à la morosité de la demande intérieure.

Bien que Nippon Steel ait révisé ses prévisions pour l'exercice fiscal se terminant en mars, elle compte maintenir son objectif de dividende annuel à 160 yens par action.

Son bénéfice net pour le semestre clos le 30 septembre a baissé de 19 % à 243,4 milliards de yens par rapport à l'année précédente.

(1 $ = 154,0800 yens)