
Pascal Imbert, président du directoire de Wavestone. (© M. Bertrand / Challenges-REA)
Âgé de 60 ans, Pascal Imbert est diplômé de Polytechnique et Télécom Paristech. En 1980, il débute chez France Télécom, où il croise Michel Dancoisne. Dix ans plus tard, ils fondent Solucom, qui entre en Bourse en 2000. Depuis 2002, il est président du directoire du groupe renommé Wavestone en 2016. Il est aussi administrateur de l'éditeur de logiciels Axway.
Quel bilan tirez-vous trois ans après le rachat des activités européennes de Kurt Salmon, plus grosse acquisition de l’histoire du groupe ?
Pascal Imbert :
J’en tire un bilan extrêmement positif. Après avoir réglé les difficultés initiales inhérentes aux acquisitions de cette ampleur, la fusion est désormais une réussite.
Sur le plan financier, elle nous a permis de doubler de taille en trois ans tout en augmentant encore la rentabilité. Sur l’exercice passé, nous avons ainsi dégagé une marge opérationnelle courante de 14%, un niveau jamais atteint.
Avec Kurt Salmon, nous avons aussi changé de positionnement vis-à-vis de nos clients. Nous pouvons désormais intervenir sur toutes les facettes de leur transformation, y compris en termes d’enjeux métiers. Nous étions auparavant un cabinet réputé dans le numérique mais de second rang dans le conseil en organisation et management.
Depuis, nous avons pu gagner des projets auparavant inaccessibles grâce en particulier au changement de marque. Celui-ci
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