
Carlos Tavares, président du directoire du Groupe PSA au volant de la nouvelle Peugeot 508 GT. (© Groupe PSA)
Peugeot a réalisé un beau parcours l’an passé. Son chiffre d’affaires de 65,2 milliards d’euros a grimpé de 20,7%, grâce au succès des nouveaux modèles et à l’intégration, depuis le mois d’août dernier, d’Opel-Vauxhall.
Si elle a un impact certain au niveau des volumes, la consolidation de l’ex-filiale de General Motors, déficitaire depuis 1999, a toutefois plombé les résultats de l’ensemble.
Opel bride les margesDans ses activités automobiles, Opel a déploré une perte opérationnelle courante de 179 millions d’euros, quand le résultat opérationnel courant des marques historiques de sa maison-mère française (Peugeot, Citroën et DS) a cru de 33%, à 2,97 milliards, révélant alors une marge record de 7,3% (+1,3 point de pourcentage).
Mais les investisseurs craignaient des performances plus détériorées pour Opel. L’action Peugeot a ainsi gagné 4,5% le 1er mars, jour de la publication des comptes, profitant également de l’annonce du versement d’un dividende de 0,53 euro par action cette année, en hausse de 10,4% par rapport à 2017.
Le titre du constructeur automobile a repris 9% depuis notre conseil de vente du 30 juin dernier. Mais cette progression a été un peu moins rapide que celle de l'action Renault (+10%), notre favorite du secteur. Nous restons à l’écart de Peugeot dont la valorisation relative nous paraît élevée.
Prime
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer