Rémy Cointreau dit observer une amélioration pour ses ventes au 4e trimestre

information fournie par Reuters •26/04/2024 à 07:40

Le logo de Remy Cointreau à son siège à Paris

Rémy Cointreau a fait état vendredi d'une "forte amélioration séquentielle" de ses ventes au quatrième trimestre alors que le groupe de spiritueux fait face depuis plusieurs mois à d'importantes difficultés en Chine et aux Etats-Unis.

Sur l'ensemble de l'exercice 2023-2024, le chiffre d'affaires du producteur de cognac a reculé de 19,2% en données organiques, en ligne avec sa prévision d'un repli proche de 20%.

Rémy Cointreau avait dû abaisser ses perspectives en octobre pour son exercice 2023-2024 face aux difficultés rencontrées aux Etats-Unis et en Chine, où la reprise des ventes post-pandémie est poussive.

Les États-Unis et la Chine sont les deux marchés clés du groupe pour le cognac, dont les ventes représentent l'essentiel des revenus de Rémy Cointreau.

Vendredi, le groupe a dit avoir accusé un repli de seulement 0,7% de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre, après -22,7% au troisième.

"Après un troisième trimestre marqué par une baisse des expéditions en Europe et en Chine, le groupe est parvenu à normaliser le niveau de ses stocks au quatrième trimestre", a indiqué Rémy Cointreau dans un communiqué.

En Chine, "dans un marché qui demeure complexe", le groupe a bénéficié d'effets de phasage favorable et une demande sous-jacente résiliente pour le cognac.

En revanche, aux Etats-Unis, les ventes restent affectées par un important déstockage dans un contexte marqué par l'inflation, un marché plus promotionnel et une forte normalisation de la consommation après la pandémie.

Rémy Cointreau a confirmé visé une baisse "maîtrisée" de sa marge opérationnelle courante pour 2023-2024 en organique grâce à la mise en oeuvre d'un plan de réduction de coûts de l'ordre de 100 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice.

L'effet défavorable du taux de change sur le résultat opérationnel courant annuel a été revu entre sept millions et 10 millions d'euros, contre 10 millions à 15 millions précédemment.

(Rédigé par Blandine Hénault; édité par Zhifan Liu)