Rumble et Trump Media déposent une requête auprès d'un tribunal américain concernant la décision d'un juge brésilien

information fournie par Reuters •23/02/2025 à 15:46

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Le groupe Trump Media & Technology du président américain Donald Trump DJT.O et la plateforme de partage de vidéos Rumble RUM.O ont déposé une requête d'urgence auprès d'un tribunal américain contre le juge de la Cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes, ont indiqué les entreprises dans un communiqué dimanche.

Vendredi, le juge a ordonné la suspension de la plateforme vidéo dans le pays sud-américain jusqu'à ce qu'elle se conforme aux ordres de la cour, après que les entreprises aient poursuivi Moraes devant le tribunal de district américain de Tampa pour des accusations de censure illégale.

La Cour suprême du Brésil n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.

La requête vise à faire cesser les ordonnances rendues par le juge, car les décisions de M. Moraes "violent la souveraineté américaine, la Constitution des États-Unis et les lois américaines"

Dans leur déclaration, les entreprises affirment que M. Moraes a menacé d'engager des poursuites pénales contre le directeur général de Rumble, Chris Pavlovski.

M. Moraes, qui a également mené le bras de fer avec la société X d'Elon Musk (), a ordonné la suspension des services de Rumble jusqu'à ce que la société nomme un représentant légal pour le Brésil, la loi exigeant que les sociétés étrangères en aient un pour opérer localement.

M. Moraes a également ordonné le paiement des amendes en attente et le blocage du compte d'Allan dos Santos, un influenceur numérique proche de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro, ainsi que la suspension de la monétisation de son profil.

M. Dos Santos, qui vit actuellement aux États-Unis, est considéré comme un fugitif au Brésil et fait l'objet d'une enquête pour incitation à la haine et diffusion de fausses informations.

Moraes a mené une croisade sur les attaques perçues contre la démocratie et l'utilisation politique de la désinformation, en particulier sous le gouvernement Bolsonaro, s'attirant au passage l'ire de personnes telles que le propriétaire de X Musk.