((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
(Ajout d'éléments de contexte et de détails dans l'ensemble du document)
L'agence de notation S&P a annoncé mardi qu'elle avait placé la note de Boeing BA.N sous surveillance négative, car environ 33.000 employés du constructeur d'avions américain sont toujours en grève, ce qui interrompt la production de ses avions à réaction les plus vendus.
Le syndicat, dont les membres sont en grève depuis 26 jours, réclame une augmentation de salaire de 40 % sur quatre ans et le rétablissement d'un régime de retraite à prestations définies qui avait été supprimé dans le contrat il y a dix ans.
L'agence de notation estime que Boeing subira une sortie de fonds d'environ 10 milliards de dollars en 2024 et aura probablement besoin d'un financement supplémentaire.
La mise sous surveillance de S&P reflète la probabilité accrue d'un déclassement si la grève se poursuit, augmentant les coûts et retardant la reprise de la production d'avions et la génération de flux de trésorerie de l'entreprise.
Le mois dernier, les trois principales agences de notation, dont S&P, avaient averti qu'une grève prolongée dans les usines de Boeing sur la côte ouest des États-Unis pourrait entraîner une révision à la baisse de la notation, un casse-tête pour le constructeur d'avions qui croule sous les dettes.
La première grève chez Boeing depuis 2008 coïncide avec une période de surveillance intense de l'entreprise par les régulateurs américains et les clients des compagnies aériennes après un incident en vol en janvier, lorsqu'un panneau de porte s'est détaché d'un avion 737 MAX.
Les finances de l'entreprise gémissent déjà en raison d'une dette de 60 milliards de dollars.
S&P a déclaré mardi qu'elle ne s'attendait pas à ce que l'entreprise atteigne son objectif d'augmenter la production de son best-seller, le 737 MAX, à 38 avions par mois d'ici la fin de l'année.
Elle estime que la grève coûtera à Boeing plus d'un milliard de dollars par mois, malgré les mesures d'économie mises en œuvre par l'avionneur en réponse à l'arrêt de la production.
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