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Schneider Electric: le bénéfice dopé par les activités liées à la transition énergétique
information fournie par Boursorama avec AFP 20/02/2025 à 11:23

( AFP / JOEL SAGET )

( AFP / JOEL SAGET )

Le géant français des équipements électriques et automatismes industriels Schneider Electric a dégagé en 2024 de nouveaux profits record, dopé par les produits et services liés à la transition énergétique et aux besoins exponentiels dans les centres de données.

Le groupe a indiqué jeudi avoir réalisé un bénéfice net l'an dernier en hausse de 7% à 4,27 milliards d'euros, succédant à une année 2023 qui était déjà inédite.

Son chiffre d'affaires a progressé de 6,3%, atteignant 38 milliards d'euros, tiré par le dynamisme de ses ventes dans son activité Gestion de l'énergie en progression de 10,2% à 31 milliards d'euros.

Sur le dernier trimestre 2024, la croissance de sa division Gestion de l'énergie a bénéficié de "la dynamique continue sur les marchés finaux des centres de données et des infrastructures", a précisé le groupe dans un communiqué.

A l'ouverture de la Bourse de Paris, le titre de Schneider Electric bondissait de plus de 6%.

"Nous avons clôturé 2024 en force, avec une accélération dans nos deux activités (gestion de l'énergie et automatismes industriels, NDLR) au quatrième trimestre", s'est félicité le nouveau directeur général Olivier Blum cité dans le communiqué.

Sur l'année, les ventes Automatismes industriels ont en revanche reculé de 8,3% pour s'établir à 7 milliards d'euros, reflétant notamment "la forte baisse des volumes ainsi que de l'inflation des coûts de main d'oeuvre de production".

Schneider Electric fabrique, entre autres, des équipements électriques qui permettent de faire des économies d'énergie mais aussi des logiciels pour optimiser la consommation électrique des bâtiments.

Ses produits et services équipent les bâtiments (résidentiels et tertiaires), les industries, les infrastructures (pour les besoins des réseaux) et les centres de données, en plein essor pour faire face aux appétits exponentiels pour l'IA.

L'intelligence artificielle requiert d'énormes puissances de calcul et des quantités colossales d'énergie pour les faire fonctionner ce qui pousse la demande en équipements électriques spécialisés, notamment en Amérique du Nord où le groupe réalise 36% de son chiffre d'affaires total.

Porté par le vague de l'IA, le groupe compte d'ailleurs sur son acquisition récente en octobre de Motivair Corporation, entreprise américaine spécialisée dans le refroidissement liquide pour les systèmes de calcul haute performance, pour 850 millions de dollars (815 millions d'euros).

- "mesures commerciales strictes" -

Par région, les ventes du groupes ont fortement progressé aux Etats-Unis (+13,4%) et dans le reste du monde (+9,5), loin devant l'Asie-Pacique et l'Europe de l'Ouest.

Son résultat brut d'exploitation (Ebita ajusté) s'affiche à 7,1 milliards d’euros en 2024, en croissance de 10,5%.

Pour 2025, le groupe vise une croissance organique de l'Ebita ajusté comprise entre 10% et 15%, basée sur une croissance organique du chiffre d'affaires de 7% à 10%. Le groupe table sur "une continuation de la forte demande pour les offres de Systèmes, portée par l’activité Gestion de l'énergie" et une "reprise de la demande sur le marché des industries manufacturières".

"Nous restons déterminés à accélérer notre croissance et nous mettrons tout en oeuvre pour saisir les opportunités à venir sur chacun de nos quatre marchés finaux (bâtiments, centre de données/réseaux,infrastructures et industries, NDLR). Nous entamons 2025 dans une dynamique forte", a déclaré Olivier Blum. Il a pris la succession de l'Allemand Peter Herweck, limogé en novembre sur fond de désaccords sur la stratégie.

Mais prudent, compte tenu de son exposition au marché américain, le groupe explique dans son communiqué anticiper des "actions commerciales agiles permettant de contrer l'évolution rapide de l'environnement géopolitique et des coûts fiscaux associés", en référence aux taxes douanières annoncées par Donald Trump.

"Nous chercherons donc à protéger, en tout ou en partie, notre rentabilité, en prenant des mesures commerciales strictes, comme nous l'avons fait au cours des années précédentes" en raison de l'inflation liée à la pandémie de Covid, a déclaré la directrice financière Hilary Maxson lors d'un appel avec les journalistes.

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