
Maxime et Joël Séché, directeur général adjoint et PDG. (© DR)
Malgré un statut de valeur de croissance rentable retrouvé, le titre du spécialiste du traitement des déchets dangereux reste décoté. Entretien avec Joël Séché, qui a repris l’entreprise familiale à 26 ans, et Maxime Séché, directeur général adjoint.
Le positionnement de votre groupe a beaucoup évolué ces dernières années. Quel est son profil aujourd’hui ?
Maxime Séché :
Depuis cinq ans, nous nous sommes renforcés dans les métiers de l’économie circulaire, à savoir la transformation d’un déchet en ressource, en matière ou en énergie. Nous portons notre attention sur la clientèle industrielle et le traitement des déchets dangereux. C’est dans ce dernier métier que nous avons le plus d’atouts technologiques et connaissons le plus fort développement.
Depuis trois ans, nous nous tournons également vers l’international, où nous devrions réaliser environ 30% de notre chiffre d’affaires cette année. Grâce à cette diversification géographique, nous sommes de moins en moins dépendants du marché industriel français, bien que l’essentiel de notre activité reste dans l’Hexagone.
Suez a annoncé vouloir renforcer sa présence sur le segment de la clientèle industrielle, qui compte pour 60% de votre activité. Craignez-vous une concurrence accrue sur ce marché ?
Maxime Séché :
Absolument pas. Depuis sa création, il y a trente-quatre ans,
Séché
est habitué à la concurrence des grands opérateurs de l’environnement puisque nous sommes les derniers arrivés sur le marché.
Nous sommes devenus le numéro deux du traitement des déchets dangereux en France grâce à notre
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer