
( AFP / CHRISTOF STACHE )
Le géant industriel Siemens a fait état jeudi d'un bénéfice net en forte hausse au premier trimestre de son exercice décalé 2024/2025, grâce à la vente d'une filiale et malgré la baisse du niveau des commandes.
D’octobre à décembre, le groupe de Munich a enregistré un bénéfice net de 3,9 milliards d'euros, soit une hausse de 52% sur un an, précise un communiqué. Il maintient ses prévisions pour 2025.
La vente de la filiale de moteurs Innomotics au fonds américain KPS y a fortement contribué avec un gain de 2,1 milliards d’euros sur le premier trimestre.
Les ventes du conglomérat, qui produit notamment des trains, des logiciels ou des machines médicales, ont progressé de 3% sur un an, à 18,4 milliards d’euros.
Il fait mieux que les prévisions de la plateforme financière Factset, qui tablait sur un chiffre d’affaires de 18,0 milliards d’euros.
Mais les commandes ont chuté de 8% sur un an, en raison de volumes exceptionnellemement hauts l'an dernier dans la branche mobilité.
Par ailleurs les problèmes se poursuivent aussi dans la division “industrie numérique”, pilier de la croissance du groupe, qui souffre encore du déstockage de marchandises de ses clients accumulées pendant le Covid.
Les ventes de cette branche, spécialisée dans l’automatisation d’usines, se sont effondrée de 11% au premier trimestre, compensées par la forte croissance de 16% dans les logiciels.
Siemens poursuit sa mue numérique en se spécialisant dans les logiciels, après le rachat de l’américain Altair pour environ 10 milliards d'euros en 2024.
Le groupe a aussi confirmé ses prévisions de "croissance modérée" pour l'exercice en cours, "en partie à cause de l'incertitude géopolitique persistante, y compris les conflits commerciaux" alors que Donald Trump menace d'augmenter les droits de douanes sur les importation européennes.
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