Aperçu du site mobile des Pages Jaunes. (© Solocal)
(lerevenu.com) - Son actualité. Ce devrait être la «der des ders». Fin 2012, une première restructuration avait donné un sursis à Solocal . Celle menée en mai dernier a assaini durablement son bilan, déséquilibré par le rachat avec fort effet de levier (LBO) de l’ex-Pagesjaunes, en 2006. L’augmentation de capital massive (440 millions d’euros) a servi à rembourser un quart de la dette. En échange de quoi les créanciers ont repoussé les échéances de 2015 à 2018, voire 2020. À fin septembre, l’endettement net ressort à 1,15 milliard, soit 3,2 fois la marge brute opérationnelle. Un niveau gérable au vu des liquidités que dégage l’activité. Mais le bilan reste fragile, avec des fonds propres négatifs depuis la distribution, il y a huit ans, d’un dividende exceptionnel.
Sa stratégie. Le PDG, Jean-Pierre Remy, est néanmoins soulagé : il peut se concentrer sur la marche opérationnelle de la société. Dans le cadre du plan Digital 2015, il a prévu un retour de la croissance l’an prochain, après six exercices consécutifs de repli du chiffre d’affaires. Le numérique, qui représente aujourd’hui les deux tiers de l’activité, compenserait – enfin – le déclin des annuaires imprimés !
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