(AOF) - Stef (-8,27% à 122 euros) affiche une des plus fortes baisses du marché SRD après une faible performance opérationnelle en 2024. "La demande de transport routier a ralenti en Europe, ce qui a pénalisé les marges dans les secteurs de la logistique et du transport, alors que les bases de coûts de production ont continué de subir les effets de l’inflation. Cette situation a impacté la croissance organique de notre chiffre d’affaires ainsi que l’évolution de notre résultat opérationnel", a déclaré Stanislas Lemor, PDG du groupe.
Sur cette période, le spécialiste des services de transport et de logistique dédié aux produits alimentaires sous température contrôlée, a dévoilé un Ebit en baisse de 9,7% à 228,4 millions d'euros. La marge opérationnelle se tasse à 4,8% après 5,7% en 2023.
Pour TP Icap Midcap, la pression sur les marges "s'explique par la faiblesse des volumes en France pesant sur la productivité, la dilution des acquisitions à l'international et des difficultés en Italie (incident opérationnel, forte contraction du marché et coûts de mise en place du dispositif surgelé)".
Le bureau d'études s'attendait à une dégradation des marges qui est finalement plus forte que prévu. Mais le niveau de marge reste finalement plutôt solide. Il souligne tout de même que la marge Ebitda est en progression de 50 points de base à 10,1%.
Cependant, le chiffre d'affaires ressort en croissance de 8,1% à 4,44 milliards d'euros, dont 1,79 milliards d'euros pour l'activité internationale.
Le chiffre d'affaires en France est stable à 2,39 milliards d'euros et son taux de marge global est en baisse. "Cela s'explique notamment par la faible consommation alimentaire qui engendre une contraction des volumes traités dans nos activités de transport, principalement Flux Frais et Seafood, malgré un ralentissement de l'inflation", souligne Stef.
Un dividende de 4,15 euros par action sera proposé au vote de l'assemblée générale du 30 avril 2025 contre 5,10 euros au titre de 2023.
Sans donner de chiffres sur ses perspectives 2025, Stef indique seulement que "cette année sera caractérisée par l'entrée dans la deuxième phase de son plan stratégique ainsi que par une accélération de l'intégration opérationnelle et culturelle des dernières sociétés acquises".
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