
L'ancien directeur général de Stellantis, Carlos Tavares
L'ancien directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, a perçu l'an dernier une rémunération totale de 23,085.718 millions d'euros, soit une baisse de 37% par rapport à 2023, avant son départ soudain du groupe le 1er décembre, montre un document du groupe automobile.
Dirigeant de Stellantis depuis sa création en janvier 2021 à la suite de la fusion de Fiat Chrysler Automobiles avec la maison-mère de Peugeot PSA, Carlos Tavares s'était concentré sur la baisse rapide des coûts au lieu de garder un œil sur les objectifs plus larges.
Sa stratégie de prix agressive a contribué à la chute des ventes aux États-Unis, que le constructeur automobile tente toujours de récupérer. L'action du groupe a elle chuté d'environ 50% sur les 12 derniers mois.
Cette année, Carlos Tavares recevra cependant une indemnité de départ supplémentaire de 2 millions d'euros et une prime de 10 millions d'euros pour avoir atteint une série d'objectifs fixés par l'entreprise, a indiqué Stellantis dans un document réglementaire déposé jeudi.
Mercredi, le groupe qui se cherche toujours un directeur général a annoncé qu'il visait un retour de la croissance de ses ventes et de sa génération de cash en 2025, après une année de crise marquée par de lourdes difficultés opérationnelles aux Etats-Unis et en Europe.
John Elkann, président de Stellantis et aux commandes opérationnelles du constructeur depuis le départ de Carlos Tavares, a déclaré mercredi avoir d'excellents candidats en interne et en externe pour lui succéder.
Avant les mauvais résultats enregistrés l'année dernière, la rémunération de l'ancien dirigent du groupe avait augmenté de 56% en 2023, pour atteindre un total de 36,49 millions d'euros. Par le passé, les actionnaires ont voté contre son plan de rémunération.
Stellantis a indiqué que ses employés avaient gagné en moyenne environ 66.000 euros en 2024, soit une baisse de 6% sur un an pour une rémunération 350 inférieure à celle Carlos Tavares.
(Reportage Nora Eckert; version française Jean Terzian et Kate Entringer; édité par Augustin Turpin)
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