(AOF) - STMicroelectronics (+ 5,27 à 20,24 euros)
STMicroelectronics a été soutenu par sa prévision de revenus plus élevée que prévu pour le deuxième trimestre et par les solides résultats de son concurrent américain, Texas Instruments. Auparavant, le groupe franco-italien a dévoilé des résultats en repli, mais proches des attentes.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Points clés
- Numéro 1 européen de la fabrication de semi-conducteurs né en 1987, numéro 1 mondial dans les microsystèmes électromécaniques (Mems) et dans les capteurs de mouvement pour tablettes et mobiles ;
- Revenus de 13,3 Mds$ répartis entre les MEMs et ADG (systèmes analogiques et numériques) pour 36 %, les micro-processeurs pour 26 %, les produits discrets et de puissance pour 24 % et les circuits numériques intégrés ou RF pour 14 % ;
- Présence internationale équilibrée : 40 % des ventes dans les Amérique, 30 % en Asie-Pacifique et 30 % dans le reste du monde ;
- Ambition : à partir de positions fortes dans les microsystèmes et semi-conducteurs (ADG, AMS et MDG) pour la mobilité intelligente, la gestion de l’énergie, le cloud et l’IoT, élargissement du leadership dans l’industrie et l’automobile ;
- Capital ouvert avec 2 positions fortes : 13,6 % pour BPIfrance et 13,6 % pour le ministère italien de l’économie et des finances, l’italien Finmeccanica étant prêt à céder sa participation de 6,6 % ;
- Conseil de surveillance présidé par Nicolas Dufourcq et directoire de 9 membres présidé par Jean-Marc Chéry, directeur général.
Enjeux
- Agilité du modèle d’affaires :
- élargissement du leadership dans l’industrie et l’automobile et consolidation de la part de marché (48 %) dans les capteurs de mouvement pour tablettes et mobiles,
- réaction à la chute des marchés industriels et automobile : 300 M$ d’économies de coûts sur 3 ans, repli de 6 % des effectifs, investissements industriels en Chine et recentrage franco-italien sur les nouvelles technologies, telles l‘interconnexion pour centres de données et serveurs d’intelligence artificielle (500 M$ de revenus attendus en 2030) ou l’association puces-transistors pour véhicules hybrides,
- innovation déployée par 1/5ème des salariés et financée à 15,1 %, dotée du portefeuille de brevets le plus étendu de son secteur (près de 18 000), enrichie par la culture de partenariats avec les clients, les fournisseurs & les centres de recherche publics et reconnue par le leadership dans les programmes de l’Union européenne, tels Penta ou IPCEI, ou des grands du secteurs, tel Zigbee, club mondial des entreprises dans l’IoT ;
- Stratégie environnementale visant la neutralité carbone en 2027 et implantée le long de la chaîne de valeur avec approvisionnement total en énergie renouvelable via les fermes solaires sur les sites industriels ;
- Alliance européenne des puces centrée sur la technologie FD+SOI et fort soutien des financements public européens, notamment à Catane en Sicile (5 Mds€) ;
- Bilan non endetté : 17,5 Mds$ de capitaux propres, 2,3 Mds$ de disponibilités et un autofinancement libre de 288 M$.
Défis
- Sensibilité à la parité €/$, avec 60 % des dépenses d’exploitation en euros ;
- Montée de la concurrence chinoise et poursuite jusqu’à 2026 de l’abondance des stocks et du ralentissement de la demande de semi-conducteurs pour l’automobile et les puces industrielles, d’où un repli de 18 % des revenus attendu pour fin mars ;
- Tensions politiques dans la gouvernance, pourtant reconnue pour sa solidité, l’état italien craignant des réductions d’effectifs moins sévères en France ;
- 0bjectif 2027-28 : revenus de -18 Mds$ et marge opérationnelle de 23 % environ ; - 0bjectif 2030 : revenus de + 20 Mds$ et marge opérationnelle de + 30 % ;
- Recul du dividende 2024 à 0,24 $, versé en 4 acomptes.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer