
Les deux groupes sont loin d'un accord. (© P. Marais / Suez)
Le feuilleton n'en finit plus. L'ex-filiale d'Engie donne un mois à son prédateur pour boucler les négociations, dans un contexte peu amène. Que faire des titres Suez et Veolia ?
La bataille se poursuit entre les deux frères ennemis de l’eau.
Cible d’une OPA depuis le 8 février, le groupe dirigé par Bertrand Camus propose une solution négociée pour sortir du conflit «par le haut».
Hausse du prix, périmètre élargiD’abord, il demande à Veolia de remonter son prix à 20 euros – contre une offre initiale de 18 euros – puis de rétrocéder au tandem Ardian-GIP l’ensemble des activités de Suez en France, ainsi que certaines activités eau et technologie à l’international.
Soit un périmètre de 9,1 milliards d’euros sur un total de 17,2 milliards de chiffre d’affaires, pour lequel le duo Ardian-GIP est prêt à payer 11,9 milliards d’euros en cash.
Ces propositions ont aussitôt été refusées par Veolia.
Dans son projet, le groupe, qui détient 29,9% de Suez, prévoit uniquement de céder au fonds Meridiam les activités françaises de Suez – soit 5 milliards d’euros – en réponse aux exigences antitrust.
Un dessein, pour l’heure, irréalisable alors que l’ex-filiale d’ Engie a parallèlement activé sa fondation néerlandaise pour préserver son activité eau dans l’Hexagone jusqu’en septembre 2024.
Désamorçage possible, sous conditionsCette pilule empoisonnée ne sera désactivée que si les
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