
Tous les coups sont désormais permis dans la bataille de l'eau. (© P. Marais / Suez)
Avec l'offensive inattendue d'Antoine Frérot, PDG de Veolia, la bataille s'envenime sur tous les fronts. Découvrez notre analyse et nos conseils sur les titres des deux géants français de l'environnement.
Coup de théâtre dans la bataille de l'eau.
Faisant fi de ses promesses d'opération «amicale», Veolia , qui détient déjà 29,9% du capital de Suez , a annoncé le 7 février déposer une OPA hostile sur le solde du capital de sa cible, au prix de 18 euros par action.
Revirement
Pourquoi un tel revirement alors que les négociations venaient de commencer ?
En réalité, les positions des deux concurrents semblaient impossibles à rapprocher, Veolia tenant à une fusion quand Suez défendait le maintien de deux groupes distincts.
Et depuis qu'une alternative portée par les fonds Ardian et GIP a surgi en janvier, Antoine Frérot est persuadé que Bertrand Camus joue la montre pour permettre au consortium franco-américain de boucler son financement.
Oppositions farouches
Sans surprise, l'initiative d'Antoine Frérot a suscité une pluie d'oppositions. Tout d'abord sur le front judiciaire.
Saisi en urgence par Suez, le Tribunal de commerce de Nanterre a rendu, le 8 février à 7h23, une ordonnance interdisant à Veolia de déposer une OPA hostile.
Le juge a rappelé l'engagement «inconditionnel» du groupe de ne pas déposer d'offre sans l'aval du conseil d'administration de sa cible et a renvoyé le débat sur le fond au 18 février.
Mais peu de temps avant cette ordonnance (23
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