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Taux: la tension grimpe, la nervosité gagne les taux longsUS
information fournie par Cercle Finance 03/08/2023 à 19:07

(CercleFinance.com) - Le principal rendez-vous monétaire du jour, c'était la réunion de la BoE (Bank of England): elle acté la décision sans surprise de rajouter 25Pts à son directeur (5,25% désormais).
Les 'Gilts' prennent +7Pts de rendement à 4,506%... pire score depuis le 12 juillet dernier.
Les 'niveaux de crise' de fin octobre 2022 sont égalés et surtout régulièrement dépassés en clôture.

La tension n'épargne pas l'Eurozone avec +4,5Pts sur les OAT à 3,125%, +6Pts sur les Bunds à 2,566% et +7Pts sur les BTP italiens à 4,2600%.

Pourtant, les prix à la production industrielle ont diminué de 0,4% dans l'Eurozone en séquentiel et ils ont chuté de -3,4% sur 12 mois (de -2,4% dans l'UE), à comparer à des variations annuelles de -1,6% dans la zone euro et de -0,5% dans l'UE observées en mai.
Par ailleurs, l'indice PMI composite HCOB de l'activité globale dans la zone euro a confirmé le basculement sous la barre technique des 50 : l'indice recule de -1,3Pt en juillet), à 48,6 contre 49,9 en juin.
C'est la plus forte contraction de l'activité globale dans la zone depuis novembre 2022.

La faiblesse du secteur manufacturier a fortement pesé sur les performances économiques globales de la région, tandis que la croissance de l'activité des prestataires de services a de nouveau ralenti, affichant en juillet un niveau proche de la stagnation.

Dans l'Hexagone cette fois, l'indice HCOB PMI composite de l'activité globale de la France s'est replié de 47,2 en juin à 46,6 en juillet, signalant une accélération de la contraction dans le secteur privé en juillet.
Il s'agit d'ailleurs de la plus forte baisse de l'activité globale depuis novembre 2020.
Parallèlement, la croissance de l'emploi en France a ralenti et affichait en juillet son plus faible rythme de l'année 2023 tandis que la confiance des entreprises s'est améliorée par rapport au creux de trente-deux mois enregistré en juin.

Mais le niveau de nervosité des investisseurs sur les T-Bonds US dévient palpable : le '10 ans' affiche +11Pts à 4,186%, au plus haut depuis le 24 octobre 2022... et cela fait +25Pts de base en 4 séances, +30Pts depuis la réunion de la FED (et la conférence de presse du 27/07), +43Pts de base depuis le 19 juillet.
Et l'un des 'faits du jour', c'est que le '30 ans' bondit de +13Pts au contact des 4,300%, les taux hypothécaires se tendent à 7,25%, c'est un nouveau record depuis la second quinzaine d'octobre 2022.

Comme les bonnes nouvelles deviennent de mauvaises nouvelles, les 'bons chiffres' US publiés à 14H30 contribuent peut-être à cette tension : la productivité non-agricole a augmenté de 3,7% aux Etats-Unis au deuxième trimestre 2023 en rythme annualisé, selon une estimation préliminaire du Département du Travail, une progression nettement plus forte que celle attendue par les économistes.
Cette augmentation repose à la fois sur une hausse de 2,4% de la production et une réduction de 1,3% du nombre d'heures travaillées. Compte tenu d'une progression de 5,5% du salaire horaire, les coûts unitaires salariaux non-agricoles se sont accrus de 1,6%.

Le nombre d'inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis a augmenté de 6.000 lors de la semaine du 24 juillet, ressortant à 227.000 selon le Département du Travail contre 221.000 la semaine précédente.
La moyenne mobile sur quatre semaines ressort par contre en recul de 5.500, à 228.250.
Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a augmenté de 21.000 pour s'établir à 1.700 000 lors de la semaine du 17 juillet, soit la période disponible la plus récente pour cette statistique.

Dans l'Eurozone, les prix à la production industrielle ont diminué de 0,4% en séquentiel et chuté de -3,4% sur 12 mois puis de 2,4% dans l'UE, à comparer à des variations annuelles de -1,6% dans la zone euro et de -0,5% dans l'UE observées en mai.
Par ailleurs, l'indice PMI composite HCOB de l'activité globale dans la zone euro s'est enfoncé sous la barre des 50 du sans changement, passant de 49,9 en juin à 48,6 en juillet signalant la plus forte contraction de l'activité globale de la zone depuis novembre 2022.

La faiblesse du secteur manufacturier a fortement pesé sur les performances économiques globales de la région, tandis que la croissance de l'activité des prestataires de services a de nouveau ralenti, affichant en juillet un niveau proche de la stagnation.

Dans l'Hexagone cette fois, l'indice HCOB PMI composite de l'activité globale de la France s'est replié de 47,2 en juin à 46,6 en juillet, signalant une accélération de la contraction dans le secteur privé en juillet.
Il s'agit d'ailleurs de la plus forte baisse de l'activité globale depuis novembre 2020.
Le recul de l'activité a résulté d'une nouvelle détérioration de la demande (particulièrement marquée dans le secteur manufacturier), le volume global des nouvelles affaires ayant en effet enregistré sa plus forte baisse mensuelle depuis plus de deux ans et demi.
Parallèlement, la croissance de l'emploi a ralenti et affiché son plus faible rythme de l'année 2023 tandis que la confiance des entreprises s'est améliorée par rapport au creux de trente-deux mois enregistré en juin.

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