L'action perd 40% depuis le début de l'année. (© Total)
Le géant de l’énergie doit convaincre les investisseurs qu'il est capable d'accélérer dans les renouvelables tout en maintenant son dividende. Il a pris des engagements en ce sens lors d'une journée investisseurs organisée le 30 septembre. Notre analyse et notre conseil boursier après cet événement.
Le pétrolier se plie à un délicat exercice d’équilibriste. Pris en étau entre la crise sanitaire et les impératifs du développement durable, le groupe doit convaincre qu’il est capable d’investir dans les énergies renouvelables tout en assurant une généreuse rémunération à ses actionnaires.
Jusqu’à présent, le marché semblait sceptique. Certains observateurs commençaient même à anticiper une baisse du dividende dans la foulée des annonces de BP et Shell, qui ont réduit drastiquement le leur ces derniers mois.
À l’occasion d’une journée investisseurs organisée fin septembre, le PDG de Total , Patrick Pouyanné, a rassuré sur ce point, indiquant que le coupon était soutenable avec un prix du pétrole à 40 dollars le baril. Il a en outre détaillé les nouvelles ambitions de son groupe dans les énergies faiblement émettrices en CO2.
Plus de 2 milliards dans le bas carboneL'objectif est d'augmenter progressivement les investissements dans le domaine de 2 à 3 milliards de dollars par an. L’électricité devrait représenter, d’ici dix ans, 15% des ventes totales de l’entreprise, contre 30% pour le pétrole, 50% pour le gaz – avec une nette montée en puissance du GNL – et 5% pour les biocarburants. Dès 2025, le renouvelable (solaire, éolien, etc.) et l’électricité généreront plus de 1,5 milliard de dollars de flux de trésorerie.
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