Le siège de TotalEnergies, à la Défense. (crédit photo : Adobe Stock / )
Les résultats trimestriels de la compagnie pétrolière française se sont avérés légèrement meilleurs que prévu par les analystes financiers, malgré un contexte nettement moins florissant. Le cours du pétrole est certes demeuré élevé, il s'est établi à 86,7 dollars en moyenne sur les trois mois de juillet à septembre, mais il cotait plus de 100 dollars à la même période il y a un an. La baisse est encore plus nette pour le prix de vente moyen du gaz (- 67%). Quant aux marges de raffinage européennes, elles se sont légèrement tassées (- 4%).
Compte tenu de cet environnement de prix beaucoup moins favorable, les comptes du troisième trimestre de TotalEnergies apparaissent solides. En effet, le résultat opérationnel net ajusté des secteurs n'a fléchi que de 34%, à 6,8 milliards de dollars (la société publie dans cette devise), soit 6,25 milliards d'euros, et le résultat net part du groupe ajusté s'est replié quasiment dans la même proportion, à 6,45 milliards de dollars.
Quant à la production, elle s'est établie à 2,48 millions de barils équivalent pétrole par jour (+ 5%) grâce au lancement de plusieurs projets. Il s'agit notamment des champs pétroliers de Mero 1 au Brésil, de Ikike au Nigeria et de Ratawi en Irak, et des champs gaziers en Oman (Bloc 10) et en Azerbaïdjan (Absheron).
Des activités dans l'électricité et les renouvelables plus profitables
Le résultat opérationnel net ajusté des secteurs de la division principale, l'exploration-production, a reculé de seulement 26%, à 3,1 milliards de dollars. Mais la chute de 56% sur un an du prix moyen de GNL a pesé sur la division Integrated GNL (- 61%, à 1,3 milliard). En revanche, les profits tirés des activités dans l'électricité et les énergies nouvelles ont été multipliés par plus de deux, à 506 millions de dollars. En outre, le cash-flow des neuf mois de ces nouvelles activités a atteint 1,5 milliard, en ligne avec l'objectif d'atteindre environ 2 milliards cette année. Par exemple, le troisième trimestre a vu la mise en service du projet éolien en mer Seagreen en Ecosse (1 GW) et celui d'énergie solaire Myrtle aux Etats-Unis (380 MW). Enfin, grâce à une bonne disponibilité des capacités de raffinage en Europe, l'aval (raffinage-chimie) n'a vu son résultat se replier que de 28%, à 1,8 milliard.
Forte de ces comptes satisfaisants, la direction a décidé de distribuer un troisième acompte sur dividende de 0,74 euro par action, en hausse de 7,25%.
Nous sommes toujours à l'achat sur la valeur au regard de la qualité des résultats et d'un dividende en hausse.
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