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Une semaine en Bourse : le recap du 29 janvier au 2 février
information fournie par Boursorama 02/02/2024 à 10:39

(Crédits photo : Boursorama - A. Morris )

(Crédits photo : Boursorama - A. Morris )

Lundi 29 janvier

CAC 40 : +0,09%, à 7.640,81 points, à 2,9 milliards d'euros échangés

Le fait du jour

Début de semaine sans vraie direction à Paris, malgré une embellie sur les taux.  La Bourse de New York a fini sur une petite hausse, (Dow Jones, +0,59%, à 38.333,45 points; Nasdaq Composite +1,12%, à 15.628,044 points) dans un contexte d'attentisme avant la décision de politique monétaire de la Fed prévue mercredi et la publication des résultats de poids lourds de la "tech" (Microsoft, Alphabet) qui pourraient enrayer la dynamique haussière à Wall Street.

Valeur en vue

Grosse perte d'altitude pour Eutelsat. L'opérateur satellitaire aura perdu plus de 14% en une séance, dans le sillage de l'avertissement lancé sur ses comptes de l'exercice qui prendra fin le 30 juin 2024. L'opérateur satellitaire a indiqué anticiper dorénavant un chiffre d'affaires compris entre 1,25 et 1,3 milliard d'euros et un excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté compris entre 650 et 680 millions d'euros pour l'exercice 2023-2024. Ses prévisions initiales portaient sur un chiffre d'affaires compris entre 1,32 et 1,42 milliard d'euros et un Ebitda ajusté compris entre 725 et 825 millions d'euros pour 2023-2024. Le groupe a tenté d'expliquer cette situation par "des retards dans le déploiement des infrastructures au sol, de même que par une répartition du chiffre d'affaires plus marquée que prévu en faveur de la commercialisation de terminaux utilisateurs, facteur qui se répercute sur les marges. Les objectifs financiers pour l'exercice 2024-2025 seront réévalués et communiqués à l'occasion de la publication des résultats de l'exercice 2023-2024 le 2 août prochain.

Mardi 30 janvier

CAC 40 : +0,48%, à 7.677, 47 points et 2,5 milliards d'euros échangés

Le fait du jour

La bourse de Paris termine dans le vert, tirée par Stellantis (+3,8%), Saint-Gobain (+2,4%) et Publicis (+1,3%). Malgré des volumes très limités, le CAC 40 s'arroge un nouveau record de clôture, quelques instants après avoir signé son record absolu en séance avec un pic à 7.686 points.Wall Street a, elle reculé suite aux résultats mitigés de United Parcel Service et de General Motors ainsi qu'aux données sur le marché du travail (enquête ADP pour janvier) qui ont atténué les attentes d'un début précoce de réduction des taux d'intérêt.

Valeur en vue

Renault a fini la séance sur une progression de 1,27% au lendemain de l'annonce surprise de l'annulation de l'introduction d'Ampère, présenté par le groupe comme son "pure player" européen du véhicule électrique et du software. Le constructeur considère que les conditions de marché ne sont pas réunies et qu'il dispose de suffisamment de cash pour financer l'activité sur ses propres ressources. A l'automne dernier, plusieurs analystes avaient mis en doute la capacité de Renault d'obtenir une valorisation pouvant aller jusqu'à 10 milliards d'euros pour Ampère. Le directeur général de Renault, Luca de Meo, avait alors répondu à plusieurs reprises que l'objectif était toujours une IPO, mais pas à n'importe quel prix.

Mercredi 31 janvier

CAC 40 : -0,27% à 7.656,75 points et 3,6 millliards d'euros échangés

Le fait du jour

Le CAC 40 a terminé le mois de janvier en décrochant un nouveau record absolu en séance : 7.702,95 points. Mais il s'est essoufflé en fin de séance. Sur le mois, l'indice aura progressé de 1,51%. Il faut dire qu'il y avait de la prudence avant la décision de la Fed sur les taux ce soir, même si ceux-ci, sans grosse surprise ont été laissés inchangés par la banque centrale américaine. Les marchés américains ont toutefois fini en net repli alors que Jerome Powell a douché les espoirs d'une baisse des taux dès le mois de mars. LE Nasdaq a notamment cédé 1,16%, lesté par la baisse de Microsoft et surtout Alphabet, la maison-mère de Google qui abandonne plus de 7% sur la séance. Les publications de ces deux membres de ceux que l'on appelle désormais les "magnificent seven" sont pourtant excellentes et supérieures aux attentes mais les investisseurs ont fait la fine bouche sur les résultats publicitaires de Google, ressortis un petit peu en dessous des attentes du consensus des analystes.

Valeur en vue

Seb, c'est bien et c'est même ce qui s'est fait de mieux aujourd'hui sur le SBF 120. Le spécialiste du petit électroménager a relevé sa prévision de résultat opérationnel pour 2023 tablant désormais sur une progression d'au moins 15% de son résultat opérationnel d'activité contre au moins 10% précédemment.

Jeudi 1er janvier

CAC 40 : -0,89% vers les 7.588,75 points et 3,4 milliards d'euros

Le fait du jour

La Bourse de Paris achève la séance sur un repli marqué après une décision de la Fed sans surprise la veille. L'indice est pénalisé par des résultats décevants et par le plongeon de -10,3% de Dassault Systèmes, de -9,2% de BNP Paribas ou encore de Sanofi (-4,1%). Outre-Atlantique, le Dow Jones a gagné 0,97% à 38.519,84 points alors que le Nasdaq Composite a avancé de 1,30% à 15.361,64 points. Si les trois principaux indices de Wall Street ont progressé, le Nasdaq a été le plus performant, en amont de la publication après-clôture des résultats d'Apple, Amazon et Meta Platforms. Sur les 208 entreprises du S&P 500 ayant déjà communiqué leurs résultats, 80% ont battu les attentes, selon des données LSEG. Les analystes anticipent désormais des chiffres d'affaires trimestriels en hausse de 6,4% sur un an, contre une prévision de +4,7% début janvier.

Valeurs en vue

Séance compliquée pour BNP dans la foulée de ses résultats trimestriels. Au 4e trimestre, le résultat net, part du groupe, de la banque a chuté de 50% à 1,069 milliards d'euros, ressortant nettement sous le consensus de 1,74 milliard d'euros. Des résultats pénalisés "par les éléments extraordinaires négatifs et notamment des provisions extraordinaires pour litiges liées en particulier aux portefeuilles de prêts hypothécaires de Personal Finance et de la Pologne". Le résultat brut d'exploitation a baissé de 8,8% à 3,11 milliards tandis que le coût du risque a progressé de 39,4% à -972 millions d'euros. Le produit net bancaire a, lui, augmenté de 0,1% à 10,9 milliards d'euros pour des frais de gestion en hausse de 4,2%. Surtout, BNP Paribas a douché les investisseurs en prévoyant désormais une rentabilité des capitaux propres tangibles (ROTE) entre 11,5% et 12% à horizon 2025. Elle était anticipée à 12%. BNP Paribas est cependant confiant dans sa capacité à délivrer un ROTE de 12% dès 2026. Le résultat net part du groupe est, lui, anticipé en croissance annuelle moyenne d'environ 8% entre 2022 et 2025 contre au moins 9% auparavant.

Vendredi 2 février

CAC 40 : -

Le fait du jour

Après deux séances de repli, l'indice français repart de l'avant en attendant les chiffres officiels de l'emploi américain en début d'après-midi.

Valeur en vue

Vallourec fait un tube. Le groupe a revu à la hausse ses résultats pour l'exercice 2023. Le spécialiste des tubes sans soudure dit s'attendre désormais à un résultat brut d'exploitation (RBE) supérieur à 1.190 millions d'euros contre une fourchette fixée auparavant entre  1.075 millions d'euros et 1.175 millions d'euros). Le RBE du quatrième trimestre 2023 dépasserait 275 millions d'euros. La génération de trésorerie globale au quatrième trimestre 2023 devrait dépasser 140 millions d'euros, qui incluent environ 37 millions d'euros liés à la cession du site de Muelheim.

LG avec Reuters, AOF et AFP (redaction@boursorama.fr)

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