recap (Crédits: Boursorama - A. Morris)
Lundi 30 septembre
CAC 40 : -2% à 7.602,70 points et 4,9 milliards d'euros échangés.
Le fait du jour
La dernière séance du mois est rouge vif pour la Bourse de Paris. Le CAC 40 a notamment été lesté par l'ambiance morose (le Nikkei a perdu 4,8%) et par le coup de frein appuyé du secteur auto, plombé par l'avertissement sur résultat de Stellantis (voir ci-dessous). Ce n'était pas la même ambiance à Wall Street : Dow Jones (+0,04%) et S&P 500 (+0,42%) ont fini à de nouveau records en clôture, tandis que l'indice Nasdaq des valeurs technologiques a pris 0,38%. C'était le 33e sommet historique de l'année pour le Dow Jones et le 43e pour le S&P 500. En trois mois, le Dow Jones a gagné 8,2% et le S&P 500, 5,5% quand le Nasdaq ne progressait "que" de 2,6%.
Valeur en vue
Sortie de route pour Stellantis. Le constructeur automobile enregistre sa plus forte baisse en séance : -x%. En cause, l'annonce d'une nette révision à la baisse de son objectif de marge opérationnelle 2024, estimée désormais entre 5,5% et 7% contre "deux chiffres" auparavant et 10% au premier semestre. Stellantis imite en cela les constructeurs allemands qui ont été contraints de revoir leurs prévisions, à l'image de BMW ou Mercedes. Les flux financiers ("free cash flow") industriels de Stellantis devraient désormais être négatifs, entre -5 et -10 milliards d'euros, alors qu'ils devaient être positifs, indique également le groupedans son communiqué. Le constructeur aux quinze marques, qui avait enchaîné les trimestres records, prend finalement acte d'une "détérioration" globale du marché automobile, avec des prévisions de ventes annuelles abaissées au niveau du marché, avec une "augmentation de l'offre" et "une concurrence chinoise accrue", indique sa direction. Il a lancé plusieurs opérations coûteuses pour redresser ses ventes en Amérique du Nord qui représente traditionnellement la majeure partie de ses bénéfices avec ses marques Ram, Chrysler ou Dodge. Les concessionnaires américains peinaient à écouler des véhicules trop chers : Stellantis tente depuis quelques mois d'écouler ses stocks avec "une augmentation des promotions sur les véhicules", mais aussi "des initiatives d'amélioration de la productivité", pour produire moins et pour moins cher.
Mardi 1er octobre
CAC 40 : -0,81% à 7.574,07 points et 3,7 milliards d'euros échangés
Le fait du jour
La Bourse de Paris a reculé en raison des tensions croissantes au Moyen-Orient, après la mise en garde des États-Unis contre une attaque "imminente" de l'Iran contre Israël, qui a aussi provoqué une baisse des taux obligataires. Les investisseurs ont également scruté le discours de politique générale de Michel Barnier, qui s'est engagé à réduire le déficit public de la France à 5% du PIB en 2025 en mettant à contribution des "grandes entreprises" et les "Français les plus fortunés".
Valeur en vue
Séance difficile pour Air France-KLM . La compagnie aérienne est plombée par la conjonction de plusieurs facteurs : hausse du prix du pétrole suite à l'escalade au Moyen-Orient et menace d'un alourdissement de la taxe sectorielle par l'exécutif. Pour rappel, la facture de carburant est l'un des postes de coûts les plus importants pour les compagnies aériennes. Elle s'est ainsi élevée à plus de 7,1 milliards d'euros pour Air-France-KLM sur l'exercice 2023. Les attaques iraniennes de mardi soir contre Israël " et l'incursion des troupes israéliennes au Liban nous laissent penser que le risque d'un conflit régional plus étendu est plus grand depuis les attaques du 7 octobre par le Hamas ", prévient JPMorgan. Dans ce contexte géopolitique très tendu, de nombreuses compagnies aériennes ont annulé leurs vols vers Israël et le Liban. Elles ont également dû modifier ou annulé la desserte d'autres pays au Moyen-Orient.
Mercredi 2 octobre
CAC 40 : +0,05% à 7.577, 59 points et 3,2 milliards d'euros échangés.
Le fait du jour
La Bourse de Paris a terminé stable dans un marché attentiste avant la publication vendredi du rapport mensuel sur l'emploi américain, malgré les tensions géopolitiques entre Israël et l'Iran. L'escalade militaire entre Israël d'une part, l'Iran et le Hezbollah d'autre part, fait redouter que la situation au Moyen-Orient ne devienne incontrôlable, un an après l'attaque sans précédent menée par le Hamas, allié du Hezbollah, sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023. New York a, de son côté fini en hausse, ses principaux indices ayant toutefois progressé à la marge : le Dow Jones a gagné 0,09%, à 42.196,52 points. et c'est presque la même chose pour le Nasdaq Composite (0,08%) à 17.925,12 points. Côté statistiques, alors que les chiffres officiels de l'emploi américain tombent vendredi, l'enquête ADP/Stanford Lab a révélé que 143.000 emplois avaient été créés dans le secteur privé américain en septembre, plus que prévu.
Valeur en vue
TotalEnergies a enregistré une deuxième séance de hausse, surfant sur la progression du prix du pétrole. Lors de sa journée investisseurs à New York, le groupe pétrolier français a annoncé la poursuite des rachats d'actions en 2025 au même rythme que cette année, soit 2 milliards de dollars par trimestre.
Jeudi 3 octobre
CAC 40 : -1,32% à 7.477,78 points et 3,3 milliards d'euros échangés.
Le fait du jour
Dans un contexte d'exacerbation des tensions au Moyen-Orient, toutes les valeurs du CAC 40 sont en contraction à l'exception de TotalEnergies qui s'arroge 1,4% avec un baril de Brent qui gagne 2,7% à Londres, à 76,7$.
Valeur(s) en vue
FDJ affiche la plus forte baisse du SBF 120 et du marché SRD après que "Les Échos" ont annoncé que le gouvernement veut augmenter les prélèvements sociaux du secteur des jeux d'argent et de hasard "dès 2025". "En ponctionnant davantage loteries, casinos et autres entreprises de paris, la Sécurité sociale pourrait récupérer près de 500 millions d'euros par an", ajoute le quotidien économique. De son côté, le casinotier Partouche perd 2,33% à 18,90 euros.
Vendredi 4 octobre
CAC 40 : +0,85% à 7.541,36 points et 3,6 milliards d'euros échangés.
Le fait du jour
La macroéconomie - sous la forme d'un rapport sur l'emploi américain meilleur que prévu - a pris le pas sur les inquiétudes géopolitiques et permis aux marchés de finir en hausse. L'indice CAC 40 a clôturé dans le vert, limitant son repli sur la semaine à 3,2%. L'Euro Stoxx 50 s'est adjugé 0,71% à 4956,47 points. Même tendance à Wall Street où le Dow Jones progresse de 0,10% vers 17h30. L'indice de surprises économiques de Citi est redevenu positif depuis hier et les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis pour septembre confirment cette dynamique favorable. Côté statistiques donc, 254.000 postes ont été créés dans le secteur non agricole aux Etats-Unis en septembre alors que le consensus s'élevait à 147.000, après 159.000 en août. Ce dernier chiffre a de plus été révisé à la hausse de 17.000 emplois. Le taux de chômage a reculé de 0,1 point sur un mois à 4,1% et il était anticipé à 4,2%. Le salaire horaire a, lui, enregistré une croissance de 4% sur un an, contre un consensus de 3,8% après 3,9% en août.
Valeur(s) en vue
Emeis se replie dans la foulée de la publication de ses résultats du premier semestre. Ceux-ci sont notamment marqués par une perte nette part du groupe de 257 millions d'euros contre -371 millions au premier semestre 2023. L'Ebitdar (Ebitda avant loyers) a, lui, progressé de 0,8% à 339 millions d'euros, sachant que la société visait entre 330 et 340 millions d'euros, selon ses indications de juillet. Le groupe a confirmé ses objectifs financiers abaissés fin juillet. L'Ebitdar progresserait dans une fourchette de 0 à 5% comparé à 2023 soit un niveau compris entre 700 et 730 millions. Sur ces bases, l'Ebitda pré-IFRS 16 2024 s'élèverait à environ 210 millions. La société a annoncé son intention d'accélérer les cessions afin de poursuivre son désendettement. Elles devraient atteindre 1,5 milliard entre mi-2022 et fin 2025 contre 1,25 milliard d'euros précédemment auparavant.
LG avec AFP, AOF, Cercle Finance et Reuters
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