Valeo abaisse ses objectifs de CA pour 2024 et 2025 mais conserve sa cible de marge

information fournie par Reuters •25/07/2024 à 18:57

(Actualisé avec détails, contexte)

Valeo VLOF.PA a abaissé jeudi ses objectifs de chiffre d'affaires pour 2024 et 2025, en raison notamment du ralentissement dans l’électrique haute tension, mais a réitéré sa cible de marge opérationnelle, aidée par les mesures de réduction de coûts.

Le groupe, spécialiste des équipements pour l'hybridation et les aides à la conduite, vise désormais un chiffre d'affaires d'environ 22 milliards d'euros en 2024, contre 22,5 à 23,5 milliards précédemment.

Pour 2025, il anticipe un chiffre d'affaires de 23,5 à 24,5 milliards d'euros, contre une fourchette de 24,5 à 25,5 milliards d'euros auparavant, un objectif qui avait déjà été abaissé.

"Dans un contexte principalement marqué par des reports de lancements de productions de la part des constructeurs, le ralentissement dans l’électrique haute tension et un marché sans élan en Europe et en Chine, nous ajustons nos objectifs de chiffres d’affaires 2024 et 2025", explique le groupe dans un communiqué.

Il réaffirme cependant ses objectifs de marges et cash flow libre en 2024 et 2025, citant ses mesures de réduction de coûts et l’amélioration de l’efficience des opérations.

Le groupe dit avoir mis en place un ensemble de mesures "ponctuelles et exceptionnelles" de réduction de coûts qui visent à réaliser des économies cumulatives de 200 millions d’euros en année pleine.

En termes de résultats, Valeo affiche un chiffre d'affaires au deuxième trimestre de 5,69 milliards d'euros, en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 5,79 milliards d'euros, selon un consensus compilé par la société.

Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) fait mieux que prévu au premier semestre à 1,38 milliard d'euros contre 1,32 milliard attendu par le consensus.

Forvia

, autre équipementier automobile français, a prévenu mercredi que ses ventes et sa marge opérationnelle seraient dans le bas de la fourchette de ses prévisions pour 2024 en raison notamment du ralentissement de la demande mondiale automobile.

(Rédigé par Kate Entringer)