Un site de production Virbac, en Australie. (© Virbac Australia)
La descente aux enfers se poursuit pour Virbac . Le titre du laboratoire vétérinaire perd 33% depuis le début de l’année. Il a effacé trois ans de surperformance boursière. Le métier de la santé animale présente pourtant des qualités défensives appréciées des investisseurs.
De plus, l’action n’est pas chère. Les acquisitions dans le secteur font en tout cas ressortir des ratios de valorisation plus élevés.
Le dossier Saint LouisMais Virbac est dans le brouillard. Depuis bientôt deux ans, son usine américaine de Saint Louis fait l’objet de restriction imposées par les autorités sanitaires. Un temps optimistes, les dirigeants reconnaissent manquer de visibilité sur le timing de la reprise.
Par ailleurs, au Chili, un marché clé pour Virbac, l’activité est en chute libre. Les antibiotiques destinés à l’élevage des saumons n’ont plus la côte. Là encore, la visibilité sur le retour à la croissance est faible.
Enfin, les objectifs de chiffre d’affaires pour 2016 semblent à présent inatteignables : il faudra bientôt les réviser en baisse. Encore un moment difficile à passer…
Il est trop tôt pour revenir sur le dossier. Vendez Virbac.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer