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Wall-Street : des records, puis tout rebascule à la baisse
information fournie par Cercle Finance 28/06/2024 à 22:40

(CercleFinance.com) - Surprenant renversement de situation, et inversion de vapeur à Wall Street aussi bien sur les actions (-1,5% en ligne droite sur le Nasdaq) que sur les T-Bonds qui se sont littéralement effondrés dans l'après-midi, avec des rendements qui flambent de +10 à +12,5Pts.

Tout avait commencé de la meilleure des façons avec une pluie de records absolus (rien ne les fera oublier) du 'S&P' et du Nasdaq au cours des 3 premiers quarts d'heure... mais le reste de la séance a été marqué par des allègements sur un large front.
Le Nasdaq a passé la barre des 18.000 et a inscrit un nouveau record absolu à 18.035: il engrange +0,7% sur la semaine, +9% sur le 2ème trimestre et affiche +18,6% depuis le 1er janvier... et le Nasdaq-100 a accroché les 20.000 pour se hisser vers 20.017 (soit un quintuplement depuis février 2016 et un doublement depuis fin juin 2020) avant de finir à -0,55%.

Record battu également pour le S&P500 vers 16H15 (-0,4% à 5.460 au final) après un zénith à 5.523 au plus haut, soit +0,15% sur la semaine, +4% sur le trimestre et +14,7% depuis le 1er janvier.
Le Nasdaq finit en repli de -0,7% malgré les gains -et parfois les records intraday- de Microchip, Comcast, MongoDB +2,3%, Qualcomm et AMD +1,7%, NXP et Applied Materials +1,5%

Le Dow Jones (-0,12%) a été plombé par les -20% de Nike vers 75,4$, les -4,6% de Merck, les -2,3% d'Amazon et les -1,6% d'Apple, les -1,3% de Microsoft (les 3 géants pesant également sur le Nasdaq).

Mais sur le 1er semestre, le Nasdaq écrase la concurrence grâce à Super Micro +189%, Nvidia +150%, ARM +117%, Meta +42%, Google +30%, Amazon +27%, Microsoft 20,5%.

Le Dow Jones ne progresse que de +4% au 1er semestre, plombé par Walgreen -54%, Intel -38%, Boeing et Nike -30%.
Le S&P500 a été ralenti par le secteur immobilier avec -4%, des 'matériaux' et de la consommation avec +5%.

Cette journée était ponctuée par la publication du très attendu indice 'PCE' mais comme souvent quand le suspens semble 'énorme', cela se traduit oar un non-événement.
Le taux d'inflation annuel du 'panier de la ménagère américaine- recule de -0,1% comme prévu à 2,6% en données brutes et de 0,2 point à 2,6% en sous-jacent (hors énergie et alimentation) contre un repli de -0,1% anticipé en données 'core'.
Le '10 ans' US réservait un très bon accueil à ces chiffres en se détendant de -4Pts vers 4,2600% peu après 14H30... mais la vapeur s'est complètement inversée à partir de 15H45 et la lourdeur s'est amplifiée au fil des heures, de telle sorte que les T-Bonds finissent au plus bas, avec des rendements qui s'envolent de +10Pts ce vendredi (et +13Pts en hebdo), vers les pires niveaux depuis le 11 juin, soit 4,38%, le '30 ans' rajoutant +12,5Pts vers 4,552%.

Le Département du Commerce indique par ailleurs que les dépenses des ménages américains ont augmenté de 0,2% en mai par rapport au mois précédent, tandis que leurs revenus ont progressé de 0,5% (plus qu'anticipé).

Difficile de déterminer si les intervenants 'optimistes' vont rester majoritaires à anticiper une baisse des taux directeurs de la FED à l'issue de sa réunion du mois de septembre (le ratio s'équilibre à 50/50 ce soir), mais la vigueur de la croissance et la persistance de l'inflation (le 'WTI' remonte vers 81,3$) ont remis en cause l'idée selon laquelle la Fed puisse procéder à plusieurs baisses de taux cette année.


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