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Zoom sur les mauvaises habitudes de la direction financière de nombreuses entreprises
information fournie par ODDO BHF AM 26/04/2024 à 14:08

ODDO BHF AM

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Les mauvaises habitudes au sein des départements des finances

La saison des résultats du dernier trimestre a une fois de plus mis en lumière une mauvaise habitude des directions financières de nombreuses entreprises : l'art de la comptabilité créative. À notre avis, cette mauvaise habitude s'est répandue sur les marchés financiers internationaux ces dernières années, avec pour conséquence une baisse de la qualité des chiffres publiés. Les investisseurs ne peuvent plus faire entièrement confiance aux données clés sur la solidité d'une entreprise.

Cela vaut en particulier pour le bilan, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie. La qualité de ce que l'on appelle les "bénéfices non GAAP" semble particulièrement médiocre. Ce terme provient de la norme comptable américaine GAAP. La catégorie "résultats non GAAP" comprend, par exemple, le chiffre clé EBITDA pour le résultat d'exploitation, c'est-à-dire le résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement. Ces chiffres clés peuvent accroître la transparence. Cependant, ils donnent souvent aux actionnaires une image trop positive de l'entreprise.

L'arsenal des illusionnistes du bilan est vaste :

- Comptabilisation anticipée, voire "frauduleuse", des recettes

Les entreprises sont autorisées à comptabiliser des recettes si un contrat a été conclu, s'il existe un accord sur le prix, si le service a été fourni et s'il existe un degré élevé de confiance dans le fait que les clients paieront les biens et les services à une date ultérieure. Un grand nombre d'entreprises comptabilisent des produits prématurément, par exemple en affirmant qu'un service a été fourni alors que ce n'est pas encore le cas.

- Évaluation excessive ou incorrecte des actifs

Les investissements en bâtiments, machines et autres actifs corporels sont souvent évalués à un coût trop élevé. Les entreprises frauduleuses reconnaissent souvent des actifs fictifs ou des actifs qui ne leur appartiennent même pas. Le choix et la durée des périodes d'amortissement posent un problème particulier. Cela peut être justifié si l'actif est réellement utilisé pendant une période plus longue. Toutefois, les raisons invoquées par certaines entreprises pour allonger les périodes d'amortissement sont souvent peu convaincantes, en particulier au cours de la période considérée.

- Reconnaissance inappropriée des créances

De nombreuses entreprises ont un niveau plus ou moins élevé de créances impayées. Elles peuvent les comptabiliser à l'actif parce qu'elles s'attendent à un afflux de liquidités. Certains directeurs financiers laissent des créances en suspens alors qu'elles se sont avérées irrécouvrables depuis longtemps.

(...)


Consultez l'intégralité de cet article dans le PDF ci-dessous :


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