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ATOS : Atos - néo-esclavagisme - les salariés doivent être responsabilisés

22 janv. 2024 11:44

Mon incompréhension sur ce dossier vient de la réalité salariale de cette entreprise.
Atos est essentiellement composé de cadres et de techniciens de très haut niveau. Certaines de ces personnes sont valorisés très forts dans cette entreprise compte-tenu de leurs expériences, de leurs expertises et de leurs savoir-faire. C'est une bonne chose.

Toutefois, on constate que cette entreprise n'est pas rentable et qu'elle a des coûts de structure extrêmement élevés, notamment dus à des erreurs stratégiques manifestes
On constate aussi que la direction ne veut pas froisser les salariés en les déresponsabilisant.

La direction a en effet indiqué qu'ils étaient la priorité pour le groupe. Mais, la priorité est surtout que ces salariés soient mobilisés et s'engagent pour le groupe de façon puissante.

De fait, il me semble que chaque ingénieur de chez Atos doit détenir au moins 20 000 euros d'actions ATOS. Cela me semble être la moindre des choses.

On ne peut pas rebâtir cette société si ces personnes essentielles sont déresponsabilisés comme l'a fait la direction d'Atos.
En contrepartie, il faut impérativement fracasser les services support et les dirigeants qui ont mis la société face à un mur de dettes

En procédant de la sorte il est évident que la société va très vite remonter la pente et elle aura récupérer la légitimité de ses décisions.
A noter qu'il faudrait donner une place au conseil d'administration à 5 salariés (hors services support, management, direction) qui ont le plus fort ratio "actions/salaire"..


La surprotection des salariés est contreproductives, les forces vives doivent être au contraire sollicités et participaient à l'accroissement de la réussite du groupe dans son ensemble.

16 réponses

  • 22 janvier 2024 12:05

    Mauvaise vision de la situation des salariés. C'est un groupe mondiale. France le salaire médian est autour de 42.000 €. Les salariés n'ont quasiment rien comme action, 3% du capital tenu par les salariés pour 110.000 salariés, ca fait pas grand chose. Le soucis majeur c'est les acquisitions a tort et a travers du groupe, dont beaucoup rapporte pas grand chose, et en particuler les acquisitions en Allemagne (Siemens qui a été un gouffre a pognon). Les salariés vont pas se contraindre niveau salaire, les salaires sont bien mieux chez la concurence, c'est déjà ce qui se passe en fait, les salariés se barrent, les effectifs sont en décroissance depuis plusieurs années ...


  • 22 janvier 2024 12:20

    Je suis pas certain que leurs ingénieurs indien est beaucoup d'action de Atos.

    Quant à l'incroyable expertise de Atos, 80 % du chiffre d'affaires ne rapporte rien et est en concurrence avec des dizaines d'entreprises qui savent faire pareil.


  • 22 janvier 2024 12:59

    Les salariés d'Atos ne sont pas sur-payés par rapport à la concurrence mais il y a un problème de pyramide des ages dans certains pays européens, notamment en France et en Allemagne. Comme le dit FFA3030, il faut regarder l'ensemble. Atos a mené beaucoup d'actions pour augmenter ses ressources en Inde ou en Afrique mais sans améliorer la situation dans les deux pays précédemment cités car il n'était pas envisageable pour Breton de faire des plans sociaux. Il visait un retour possible en politique et ce n'était pas compatible.
    Effectivement, l'acquisition de Siemens IS peu de temps après l'arrivée de Breton a permis de faire grossir Atos et d'avoir un actionnaire de référence qui est depuis sorti progressivement. Mais, cette activité dédiée à l'infogérance a rapidement posé des problèmes structurels en matière de profitabilité. Ces problèmes ne sont toujours pas réglés.
    Enfin, je pense que le deuxième sujet qui a énormément pénalisé Atos est l'absence de croissance organique alors que le Groupe s'est concentré sur les acquisitions. Cette absence de "vraie" croissance a eu pour effet de ne pas générer suffisamment de gains de productivité. alors que tous les concurrents en ont généré.
    Enfin, la gouvernance délirante de ces deux dernières années a fini le travail pour en arriver là où nous en sommes aujourd'hui


  • 22 janvier 2024 13:37

    Je pense qu'il y a pire... Si effectivement le groupe est découpé, vu qu'il y a eu un moment la bonne idée de mettre certaines fonction en inde genre le controle de gestion, la gestion du réseau et la sécurité du groupe. Actuellement la France et/ou Europe n'a personne pour gérer son infrastrure... Donc va falloir aussi faire un beau recrutement en catastrophe ...


  • 22 janvier 2024 13:56

    Ce n'est pas les salariés le problème, c'est le management. Toutes les ESN gèrent leurs équipes pour être rentables sur les projets / grands comptes et ils ajustent en conséquence.
    A croire qu'il n'y a personne qui regarde chez Atos..


  • 22 janvier 2024 16:15

    Pas idiot de responsabiliser les salariés.

    Peut-être faut il ajouter à cela que si les salariés investissent, c'est qu'ils y croient. Avec sa réciproque bien entendu.
    Si les salariés ne possèdent que 3% du capital, c'est que la boîte ne vaut tout simplement rien, ou en tout cas si peu que les insiders n'investissent pas..

    Indiquer qu'on a des salariés low-cost non stratégiques et interchangeables dans la majeure portion de l'activité, ça craint.

    Comment y croire si les salariés n'y croîent même pas ?


  • 22 janvier 2024 16:24

    j'ai dis la meme chose , au crs actuel , ils pourrait prendre le contôle avec-de 5000€ chaque un


  • 22 janvier 2024 16:26

    Il ressort que le CA annuel par salarié chez Atos est de 100KE, alors qu'à la concurrence il est de 300KE
    cherchez l'erreur


  • 23 janvier 2024 10:32

    M4422545
    300 keuros par salarié, c'est uniquement quelques cabinets de conseil triés sr le volet ou experts hyper spécialisés. De surcroît, c'est sans tenir compte du service support et du management.


  • 23 janvier 2024 10:46

    Avis gerbant. Je connais très bien la boite même si je m'en suis éloigné. Dire que les salariés sont déresponsabilisés, non mais pour qui vous prenez-vous pour asséner des trucs pareils, limite ce sont des feignants ? Un exemple, ya pas de participation, pas d'abondement rien que dalle (je parle de l'époque ou Atos gagnait du pognon). Avant de demander que les salariés mettent 20K de leur poche hein ... les salaires sont globalement bien en dessous du marché, tellement en dessous qu'ils ne trouvent personne, qu'il faut prendre des sous presta qui coutent beaucoup plus cher et qui sont médiocres en plus ... aucun plan de formation pour les internes rien, des reorgs tous les 2 ans qui n'ont ni queue ni tête, un middle management pléthorique à force de réorganiser tel un poulet sans tête. Facile de mettre sur le dos des salariés les errances des dirigeants et la pyramide de ponzi de Breton.
    Laissez les salariés en paix merci


  • 23 janvier 2024 11:38

    albo44, il y a bel et bien un mille feuille avec des chefs de projet qui ne contrôlent rien, des commerciaux payés pour prendre des affaires à perte, pk arrive t on à une MOP de 4.1 sans l'exceptionnel et le financier : il y a un gros blem avec la masse salariale, pour la sous traitance c'est vrai ça coute une blind et bien souvent le boulot est mal fait


  • 23 janvier 2024 12:05

    albo44
    Q
    uand le patron annonce qu'il met en priorité les salariés avant les clients, les créanciers et les actionnaires, ils déresponsabilisent les salariés sur la réussite de l'entreprise en considérant, de fait, qu'ils ne font pas parti du problème. Dans ces salariés, il y a tous les services support, le commercial, le management et bien entendu la direction.
    Si l'entreprise ne fonctionne pas, c'est bien à cause de ceux-ci et c'est pas de la faute des clients ou des actionnaires minoritaires.

    Une entreprise fonctionne quand elle a des salariés de qualité en adéquation avec les métiers de l'entreprise.

    Si vous le souhaitez, il faut donc responsabiliser les salariés et leur indiquer qu'il sont maintenant l'entièreté de la solution.
    Si les salariés ne redoublent pas d'efforts, ne s'y investissent pas et si ils continuent à écouter des syndicats décadents, c'est évident que personne n'apportera les fonds nécessaires et complémentaires à perte.

    En clair, il faut que les salariés soient prêts à sauver leur boîte.


  • 23 janvier 2024 13:03

    Vous savez, ça fait des années que les salariés voient les enveloppes d'augmentations préemptées par un middle-management qui connaît le métier autant qu'un chauffeur routier est pilote de lignes, alors franchement, le bateau peut couler, la plupart des salariés s'en moquent complètement.


  • 24 janvier 2024 11:21

    aegir_fr
    C'est qu'avec un middle management nul et des salariés qui se foutent de l'avenir de la société, on aurait tord de ne pas investir.


  • 08 février 2024 15:03

    Les managers ne valent rien, OK

    " le bateau peut couler, les salariés s'en moquent..."

    C'est incroyable de lire ce genre de propos


  • 12 février 2024 09:22

    Soleil78
    La solution ne peut passer que par un engagement massif des salariés. Ces derniers sont aux abonnés absents pour le moment.
    Sans ce signal, personne ne lévera le pett doigt.


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