BRUXELLES, 17 février (Reuters) - Personne n'imposera d'accord de paix aux Ukrainiens, a affirmé lundi l'émissaire américain pour l'Ukraine, Keith Kellogg, qui se trouvait au siège de l'Otan à Bruxelles.
De hauts responsables américains, dont le secrétaire d'État Marco Rubio, doivent rencontrer mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en Arabie saoudite pour discuter du dossier Ukrainien.
L'Ukraine "ne savait rien" de ces discussions et n'y participera pas, a déclaré Volodimir Zelensky. Le président ukrainien se trouve dans la région et se rendra en Arabie saoudite mercredi, soit au lendemain des rencontres.
Keith Kellogg a déclaré aux journalistes qu'il discutait avec les alliés européens, qui font pression pour être inclus dans les pourparlers, mais que, selon lui, il n'est pas possible de réunir tout le monde à la table des négociations.
"Avant que tout type de discussions et de garanties de sécurité ne soit finalisées, il faut bien sûr que ces discussions aient lieu", a-t-il déclaré.
"Les réponses à ces questions seront déterminées au fur et à mesure que nous définirons l'objectif final."
L'émissaire a par ailleurs indiqué qu'il se rendrait cette semaine à Kyiv pour rencontrer le président ukrainien.
Mis au pied du mur par les récentes initiatives du président américain Donald Trump concernant l'Ukraine, une dizaine de dirigeants européens se sont réunis en urgence lundi à Paris à l'initiative du président Emmanuel Macron.
La Grande-Bretagne, la Suède et l'Allemagne se sont dites disposées à fournir des troupes à une force de maintien de la paix en Ukraine, à condition qu'elles disposent d'un mandat clair.
De nombreux responsables européens ont souligné qu'ils n'envisageraient d'envoyer des troupes en Ukraine que si les États-Unis fournissent des garanties de sécurité.
Interrogé à ce sujet, Keith Kellogg a affirmé que la position de Donald Trump était de n'écarter "aucune option".
C'est une table de cuisine ?
