OSE IMMUNO : Comment les traitements anticancéreux font la fortune des laboratoires pharmas

Griskov

28 avril 2025 •07:32

En tout cas ose ne fait pas la fortune de ses actionnaires...

oisif

28 avril 2025 •08:24

La fortune max c’est quand même rizankizumab!

NTJ62

28 avril 2025 •16:22

Voici quelques infos extraites de cet article pour ceux qui sont intéressés et qui n'ont pas l'accès:

En intro, un rappel sur le chef de file historique, i e le Keytruda de MSD, mis sur le marché en 2014, CA 130 Mds USD, le 1er à atteindre les 20 Mds USD annuels il y a 3 ans, 30 Mds USD en 2024, qui aurait permis la rémission du Président Carter (USA) d’un mélanome au stade avancé.


Pour en revenir à l’actualité :
succès médicaux mais également financiers pour les laboratoires pharmaceutiques avec la question cruciale de la charge pour les systèmes de santé, du fait de leur prix très élevé et de l’augmentation des cas de cancers (pas uniquement au sein de nos populations vieillissantes mais également chez les plus jeunes), « il faut s’attendre à un Tsunami », 2ème cause de mortalité mondiale, 1ère en France, les médecins et chercheurs doivent se mobiliser


… et les labos se ruent en conséquence sur l’oncologie :


Marché des anticancéreux : 223 Mds d’USD en 2023, 300 Mds USD estimés fin de la décennie.


GSK : une quinzaine de molécules en développement

Pfizer : 40% de sa R&D dans l’onco, 43 Mds USD pour le rachat du new-yorkais Seagen (considéré comme une poule aux œufs d’or),

Astra Zeneca : recentré onco depuis 2013, leader actuel sur ce marché avec BMS, Roche, Novartis…

(Sanofi n’est pas cité, ça vous étonne ?).

7 des 10 majors mondiales réalisent 20% de leur CA grâce à l’onco.


Devant les mammouths, les small & mid labs recherchent les marchés de niches, les miettes en somme, Servier, Ipsen, Pierre Fabre pour la France.



La R&D : concurrence rude, mise au point longue, incertaine et coûteuse.

10 ans de développement en moyenne,
seulement 10% de succès final,
120 000 à 150 000 euros en moyenne par patient inclus dans les essais.


Prix élevé qui constitue un risque considérable pour les biotechs qui portent pourtant plus de 60% des essais cliniques en onco en 2023.


Les gros labos, en dépit de leur recherche interne, s’appuient en effet de plus en plus sur les biotechs par voie de partenariats ou d’acquisitions (exemple achat de Medarex par BMS en 2009 2.4 Mds USD pour l’Opdivo, 9.3 Mds USD de ventes en 2024.


Voilà l’essentiel du paysage oncologique actuel (marché et R&D), tel qu’il est décrit dans cet article,

mais ne cherchez pas : OSE n’est pas cité.
😁