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VALNEVA : Des séquelles cérébrales plus fréquentes qu’on ne le croit

24 avr. 2025 16:54

Alors que l’épidémie fait rage à La Réunion avec plus de 70 000 cas estimés, le chikungunya inquiète. En plus de ses atteintes physiques douloureuses, ses sévices neurologiques potentiels, parfois durables, sont à surveiller de près.

Depuis le début de l’année 2025, l’île de La Réunion est frappée par une épidémie massive de chikungunya. Selon Santé publique France, plus de 39 000 cas confirmés ont été signalés, mais les estimations réelles montent à 70 000 personnes infectées. Le bilan humain s’alourdit : d'après les données disponibles, neuf décès, principalement chez des personnes âgées atteintes de comorbidités, et au moins 17 nourrissons pris en charge en soins intensifs, ont été recensés. Pour rappel, le chikungunya est une maladie virale transmise à l’humain par les piqûres de moustiques du genre Aedes, provoquant une forte fièvre accompagnée de douleurs articulaires intenses.

Ces douleurs, souvent invalidantes, touchent principalement les poignets, les chevilles, les doigts et peuvent s’accompagner de maux de tête, d’éruptions cutanées et de fatigue persistante. Et dans certains cas, "le virus infecte le système nerveux central", d'après l’Institut Pasteur, particulièrement chez les personnes âgées ou les nouveau-nés.


Le cerveau, cible cachée du virus
Longtemps considéré comme un virus provoquant essentiellement des douleurs articulaires aiguës, le chikungunya révèle aujourd’hui une neurovirulence certaine. Les neurologues décrivent des tableaux cliniques allant des encéphalites aux syndromes de Guillain-Barré, en passant par des troubles cognitifs, moteurs ou épileptiques. À Tahiti, une étude publié sur HAL a recensé 64 cas de complications neurologiques lors de l’épidémie de 2014-2015 de chikungunya en Polynésie Française. Parmi eux : troubles du comportement (30 %), difficultés locomotrices (26,5 %) ou encore récidives de crises comitiales (23,4 %).

Ces symptômes sont parfois associés à la présence du virus directement dans le liquide céphalorachidien, preuve d’une atteinte directe du système nerveux central. Ce phénomène a également été observé à La Réunion, où les troubles neurologiques représentaient jusqu’à 95 % des motifs d’hospitalisation dans certains cas, d'après une étude publiée en 2009 sur EM Consulte.

"80% des départements rassemblent les conditions propices à l’émergence de la maladie"
"Le chikungunya peut provoquer des encéphalopathies, des méningoencéphalites ou des myélites", notent les neurologues Annie Lannuzel et Hugo Chaumont dans une étude publiée en 2021 dans la revue Pratique Neurologique - ajoutant que toutes les "arboviroses" (maladies virales transmises par des moustiques). En clair, toutes ces arboviroses peuvent affecter le système nerveux, avec des complications parfois graves comme des encéphalites ou des paralysies, même si cela reste rare. À l'heure actuelle, plusieurs cas d'encéphalites ont déjà été signalés sur l'île de La Réunion, un suivi médical prolongé sera donc nécessaire pour ces personnes, même après la disparition des symptômes physiques.

Une meilleure reconnaissance de ces formes doit permettre un diagnostic plus rapide et une prise en charge adaptée, notamment lors des pics épidémiques comme celui que traverse La Réunion en ce moment même. Et qui pourrait bientôt sévir en métropole. "Actuellement en France, 80% des départements rassemblent les conditions propices à l’émergence de la maladie", selon l'Institut Pasteur.

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